5 raisons scientifiques qui prouveraient que le monde n’est pas réel
1- l'univers détient une vitesse maximale
Suivant le réalisme physique : Albert Einstein a déduit que rien ne peut aller plus vite que la lumière se déplaçant dans le vide. Cela a toujours été considéré comme une constante universelle même si le pourquoi n’est pas très clair. Aujourd’hui, la vitesse de la lumière est une constante parce que… c’est une constante et parce que la lumière n’est pas composée de choses simples. Répondre à la question « pourquoi les choses ne peuvent pas aller plus vite » par « parce que », n’est pas très acceptable. La lumière est moins rapide dans le verre ou dans l’eau mais lorsqu’elle se déplace dans le vide, il devient compliqué d’expliquer comment une onde peut vibrer dans rien. Il n’y a aucune base physique pour que la lumière puisse se mouvoir dans le vide spatial.
Selon le réalisme quantique : si notre monde physique est en fait une réalité virtuelle, il est le produit d’un traitement d’informations. Ces renseignements sont définies comme un choix parmi un groupe fini, ce qui veut dire que le traitement qui les modifie est aussi limité. Effectivement, notre monde s’actualise selon un rythme défini. Les processeurs d’un super ordinateur peut s’actualiser 10 millions de milliards de fois par seconde et notre univers le fait des milliards de fois plus vite mais le principe reste le même. Etant donné qu’une image sur un écran est composée de pixels et possède un rythme d’actualisation, notre monde possède une longueur de Planck et un temps de Planck. Dans ce déroulement, la vitesse de la lumière est la plus rapide car le réseau ne peut pas transmettre quoi que ce soit plus vite qu’un pixel par cycle… par exemple.
2. Le monde n’est pas réel: Le temps est malléable
Suivant le réalisme physique : dans le paradoxe des jumeaux d’Einstein, l’un des deux voyageant sur une fusée proche de la vitesse de la lumière revient une année plus tard et retrouve son frère âgé de 80 ans. Aucun des deux ne savait que leur temps de référence s’écoulait différemment mais la vie de l’un d’entre eux est presque terminée alors que l’autre vient de commencer. Cela semble impossible dans notre réalité objective mais le temps ralentit vraiment en ce qui concerne les particules dans les accélérateurs prévus à cet effet. Dans les années 1970, des scientifiques ont envoyé des montres atomiques dans des avions autour du monde pour prouver qu’elles affichaient l’heure plus lentement que celles qui restaient au sol. Mais comment le temps lui-même peut-il être modifié ?
Selon le réalisme quantique : une réalité virtuelle présuppose que le temps l’est aussi et qu’un cycle de traitement d’informations est représenté par une seconde (ou toute autre durée). Tous les passionnés de jeux vidéo savent que lorsque l’ordinateur est occupé, l’écran réagit plus lentement. De la même façon, le temps ralentit en fonction de la vitesse ou lorsque l’on se trouve près de corps très lourds (comme les trous noirs), suggérant que tout ceci est virtuel. Le jumeau sur la fusée n’a vieilli que d’un an car c’est tout ce que le système a pu traiter à cette allure.
3. L’espace se courbe
Suivant la réalité physique : si l’on se réfère à la théorie de la relativité d’Einstein, le Soleil garde la Terre en orbite en courbant l’espace autour d’elle. Mais comment l’espace lui-même peut-il se courber ? Par définition, l’espace peut se courber uniquement s’il existe dans un autre espace, ce qui est une régression infinie. Si la matière existe dans un espace vide, il est impossible pour ce vide de bouger (ou se courber).
Selon le réalisme quantique : un ordinateur oisif ne l’est jamais vraiment mais fait tourner un programme de « oisiveté », ce qui pourrait être la même chose pour notre univers. Dans l’effet Casimir, le vide exerce une pression comme celle de deux assiettes plates proches l’une de l’autre. La physique actuelle nous dit que des particules virtuelles apparaissent de nulle part pour créer cet effet mais en réalité quantique, le vide spatial est plein de traitements qui produisent le même effet. L’espace vu comme un réseau d’informations peut présenter un monde en 3 dimensions capable de se courber.
4. L’univers contient de la matière noire et de l’énergie sombre
Suivant le réalisme physique : la physique actuelle décrit la matière comme nous la voyons, mais l’univers possède aussi 5 fois plus de quelque chose, que l’on appelle matière noire. Il peut être assimilé à un halo autour d’un trou noir situé au centre de notre galaxie qui maintient nos étoiles ensemble de manière plus étroite que ce que le permet leur gravité. Cette matière est invisible à nos yeux et ce n’est pas non plus de l’antimatière puisqu’elle ne possède pas de signature de rayons gamma. Ce n’est pas non plus un trou noir étant donné qu’il n’y existe pas d’effet de lentille gravitationnelle. Cependant, sans elle, les étoiles composant notre galaxie s’éloigneraient dans le chaos le plus total.
Aucune particule connue ne peut expliquer la présence de la matière noire. Des particules théoriques connues sous le nom de particules massives agissant faiblement ont été proposées, mais aucune n’a été réellement trouvée. De plus, 70 % de l’univers est composé d’énergie sombre et la physique ne peut pas l’expliquer non plus. Elle peut être comparée à une sorte de gravité négative, un effet qui se propage à travers l’espace qui repousse les choses et par conséquent participe à l’expansion de l’univers. Sa force n’a jamais réellement changé alors que quelque chose qui s’étend devrait logiquement s’affaiblir. Si cela était une propriété inhérente à l’espace, cela devrait augmenter au fur et à mesure que l’espace s’étend. Actuellement, personne ne sait vraiment ce que c’est.
Selon le réalisme quantique : si l’espace vide est représenté par une transmission d’informations « oisives », ce n’est pas rien, juste quelque chose qui dit que ce n’est rien. Et si cela s’étend, c’est que du nouvel espace est ajouté tout le temps. De nouveaux points de traitements, par définition, reçoivent mais ne renvoient rien pendant leur premier cycle. Ils absorbent mais n’émettent pas, exactement comme l’effet négatif que nous appelons l’énergie sombre. Si du nouvel espace est ajouté de manière constante, l’effet ne changera pas en fonction du temps, donc l’énergie sombre est créée par la création d’espace. Ce modèle attribue également de la matière sombre à la lumière en orbite autour d’un trou noir. Cela est représenté par un halo car la lumière trop proche d’un trou noir est attirée dedans et la lumière plus éloignée peut s’échapper de l’orbite. Le réalisme quantique stipule qu’aucune particule ne sera jamais trouvée pour déchiffrer la matière noire et l’énergie sombre.
5. Le phénomène d’intrication quantique existe
Suivant le réalisme physique : si un atome de césium relâche 2 photons dans des directions opposées, la théorie quantique les « emmêle ». De cette manière, si l’un d’entre eux tournoie vers le haut, l’autre tournoiera vers le bas. Mais si l’un se déplace de manière aléatoire, comment l’autre fait exactement la même chose inversement, à n’importe quelle distance ? D’après Einstein, la découverte qui mesure l’intensité de tournoiement d’un photon et qui définit instantanément le tournoiement de l’autre n’importe où dans l’univers est une action étrange. Le test de ce phénomène a été réalisé à travers l’une des expériences les plus précautionneuses qui soient, considéré comme le test ultime de notre réalité. Encore une fois, la théorie quantique avait raison.
Examiner un photon emmêlé causait le même mouvement de tournoiement au photon opposé, même s’il était trop loin pour qu’un signal se déplaçant à la vitesse de la lumière puisse les connecter. La Nature pourrait conserver ce mouvement en créant un photon vers le haut et un vers le bas dès le début mais c’est apparemment trop compliqué. Elle laisse donc les photons tourner à leur façon, selon leur direction aléatoire et lorsque l’un est mesuré, cela rend l’autre automatiquement opposé, même si c’est impossible physiquement parlant.
Selon le réalisme quantique : deux photons s’emmêlent lorsque leurs programmes respectifs fusionnent pour se rendre vers deux points conjointement. Si l’un des programmes tourne vers le haut et l’autre vers le bas, leur fusion déplace deux pixels, peu importe où ils se trouvent. Cette réallocation de code ignore la distance puisque le processeur n’a pas besoin d’aller sur le pixel pour le modifier, même pour un écran aussi grand que notre univers. Le modèle standard de physique implique 61 particules fondamentales avec une masse et une charge bien définies. Si tout cela était une machine, quelqu’un devrait définir à la main deux douzaines de boutons juste pour l’allumer. Elle nécessiterait également 5 champs invisibles pour faire apparaître 14 particules virtuelles avec 16 charges différentes pour fonctionner. Même après tout cela, le modèle standard ne peut pas expliquer la gravité, la stabilité des protons, l’antimatière, les quarks, la masse des neutrinos ou encore les problèmes liés au caractère aléatoire de la physique quantique. Aucune particule ne peut expliquer l’énergie sombre ou la matière noire qui compose la plupart de notre univers.
Ces réflexions nous ont mis le cerveau en ébullition ! Ces théories scientifiques suggèrent donc qu’il est tout à fait possible que vous soyez actuellement en train de vivre dans un monde virtuel. A la rédaction, certains trouvent ça fascinant tandis que d’autres sont plutôt effrayés par une telle hypothèse. Le mieux est encore de regarder la trilogie Matrix pour digérer tout ça . Pensez-vous qu’un jour, les scientifiques pourront percer tous les mystères de notre univers ?
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