The crying boy ( Le garçon en pleurs )
Giovanni Bragolin Le « garçon en pleurs » est un tableau, produit à plusieurs milliers d’exemplaires, du peintre espagnol Bruno Amadio, également connu sous d’autres pseudonymes tel que Giovanni Bragolin. Il a été largement diffusé depuis les années 1950, ayant bonne place sur les cheminées et dans les intérieurs populaires anglo-saxons. Il existe de nombreuses variantes, toutes sont des portraits jeunes garçons ou filles, en larmes. Les légendes urbaines ont commencé en 1985…
Une malédiction amplifiée par les tabloïds
« La malédiction du garçon en pleurs » est en effet apparue dans les journaux britanniques en 1985, quand The Sun a raconté comment un tableau représentant un enfant en pleurs est resté miraculeusement intact après un incendie.
Après plusieurs incendies mystérieux, le seul élément non carbonisé était à chaque fois cette peinture d’un petit enfant pleurant à chaudes larmes ou avec une unique larme roulant sur sa joue. Serait-ce une coïncidence ?
Les médias ont décidé que non. Ainsi, de nombreux autres cas où des copies du « niño llorando » étaient restées intactes, dans les ruines de maisons détruites par les incendies, ont fait l’objet de reportages, qui, pour la plupart, enjolivaient la résistance « surnaturelle » de ces tableaux…
De nombreuses rumeurs ont circulé et enrichi la légende urbaine: il fallait réunir le garçon et la jeune fille et les accrocher ensemble ; l’esprit de l’enfant était, en fait pris au piège dans la peinture et il provoquait des incendies pour se libérer lui-même
À la fin 1985, la croyance en la malédiction de la peinture était répandue dans tout le Royaume – Uni, à tel point que The Sun se proposait d’organiser des bûchers, des feux de joie de ces maudites peintures, et demandait à ses lecteurs d’envoyer leurs copies afin de lever la malédiction
Le fait est, méfiez-vous si vous trouvez une belle peinture d’un petit garçon triste.