novembre 2018
Voici Tiangong, la nouvelle et future station spatiale de la Chine
Une réplique de la future station spatiale chinoise au Salon d'aéronautique et d'aérospatiale de Zhuhai (sud de la Chine), le 6 novembre 2018
La station doit être la seule à évoluer dans l'espace après l'ISS, dont la retraite est prévue pour 2024.
Un nouveau symbole des ambitions spatiales de la Chine. Pékin a dévoilé ce mardi une réplique de sa première grande station spatiale, appelée Tiangong ("Palais céleste"). Elle devrait être assemblée aux alentours de 2022, et deviendrait alors la seule station à évoluer dans l'espace, après la retraite programmée de la station spatiale internationale (ISS), prévue pour 2024.
"La Chine utilisera sa station spatiale de la même manière que les partenaires de l'ISS [États-Unis, Russie, Europe, Japon et Canada] utilisent actuellement la leur: recherche, mise au point de technologies et préparation des équipages chinois aux vols de longue durée", explique Chen Lan, analyste pour GoTaikonauts.com, un site internet spécialisé dans le programme spatial chinois.
La station spatiale chinoise (CSS) comprendra trois parties: un module principal long de près de 17 mètres (lieu de vie et de travail) présenté mardi, et deux modules annexes (pour les expériences scientifiques). Elle sera nettement plus petite que l'ISS, et sa durée de vie est estimée à 10 ans.
Trois astronautes pourront vivre en permanence à bord de l'engin, d'un poids total d'au moins 60 tonnes et équipé de panneaux solaires.
Peut-être des européens à bord
La Chine a par ailleurs annoncé en mai avec le Bureau des affaires spatiales de l'ONU que sa station serait ouverte "à tous les pays" afin d'y mener des expériences scientifiques.