Nom : FOX MULDER Messages : 1297 Date d'inscription : 30/05/2009
Sujet: Hanford, la poubelle nucléaire des états-unis. Dim 6 Jan 2019 - 23:32
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Le complexe nucléaire de Hanford, situé le long du fleuve Columbia au centre-sud de l'État de Washington, a connu plusieurs dénominations. Ce site, aujourd'hui contrôlé par le département de l'Énergie des États-Unis, est devenu en 1996 le plus grand site de stockage de déchets nucléaires des États-Unis.
Nom : Agent Dana Scully Messages : 20937 Date d'inscription : 09/05/2009 Age : 63 Localisation : entre ciel et terre
Sujet: Re: Hanford, la poubelle nucléaire des états-unis. Lun 7 Jan 2019 - 11:52
Mon Dieu ! les hommes détruisent la terre avec application. Comment peut on faire cela a notre hotesse. La terre est notre mère on lui doit tout. le pouvoir, et l'argent !
Nom : Agent John Doggets Messages : 94 Date d'inscription : 04/09/2017 Age : 60 Localisation : Dans mon bureau
Sujet: Re: Hanford, la poubelle nucléaire des états-unis. Lun 7 Jan 2019 - 12:01
source : wikipédia
Le complexe nucléaire de Hanford, situé le long du fleuve Columbia au centre-sud de l'État de Washington, a connu plusieurs dénominations (Hanford Works, Hanford Engineer Works, Hanford Nuclear Reservation, HNR ou Hanford Project).
Ce site, aujourd'hui contrôlé par le département de l'Énergie des États-Unis (DoE), est devenu en 1996 le plus grand site de stockage de déchets nucléaires (disent ERDF et Hanford Challenge) des États-Unis (220 000 m3 environ, soit (au début du XXIe siècle) 1/3 de tous les déchets radioactifs du pays avec également dans le sud du site, entre la Yakima River et le fleuve Columbia qui se rejoignent dans cette zone, plusieurs centres de stockage de déchets et sources radioactives ne provenant pas du DoE et ayant pour origine Framatome ANP, PN service, Allied Technology Group Corporation et Perma Fix). La grande quantité de déchets radioactifs présente sur ce site est due au fait qu'il est aussi un ancien complexe industriel militaire (construit en 1943 en bordure de la ville de Hanford, déménagé pour l'occasion) initialement destiné au projet Manhattan pour lequel il a abrité le réacteur B, premier réacteur nucléaire au monde destiné à produire du plutonium de qualité militaire pour la première bombe nucléaire, qui fut testée lors de l'essai atomique Trinity, et pour « Fat Man », la bombe utilisée lors du bombardement de Nagasaki au Japon.
D'abord ultra-secrète, cette production s'est poursuivie 46 ans sous le contrôle du Département de la défense, pour le compte du gouvernement fédéral des États-Unis et de l'armée. Or « le processus de fabrication du plutonium est extrêmement “inefficace” ; une énorme quantité de déchets liquides et solides est générée pour une très petite quantité de plutonium produite ». De plus, après arrêt de la production, « les installations et infrastructures associées à la mission de défense de Hanford doivent également être désactivées, désaffectées, décontaminés et démolies ». C'est le plus grand chantier de décontamination et démantèlement au monde, qui mobilise aujourd'hui selon le DoE environ 11 000 employés (notamment du groupe AREVA.. ) alors que le nombre d'ouvriers n'a jamais dépassé 50 000 durant la construction.
Lors de la guerre froide, le site accueillit neuf réacteurs nucléaires et cinq complexes de traitement du combustible usé supplémentaires, pour produire plus de plutonium pour la plupart des 60 000 ogives de l'arsenal nucléaire américain. Les scientifiques du complexe réalisèrent alors de nombreuses percées et avancées technologiques, mais avec des procédures de sécurité et de traitement des déchets radioactifs qui se sont rétrospectivement révélées insuffisantes.
Depuis les années 1970, et après déclassification d'une partie des archives, on sait que les activités du site de Hanford ont libéré de grandes quantités de gaz et de matières radioactives dans l'air, les sols et la rivière Columbia, menaçant la santé des riverains et l'écosystème.
Les réacteurs militaires sont stoppés depuis la fin de la Guerre froide, mais ils ont généré 204 000 m3 de déchets de haute activité qui demeurent sur le site, ce qui représente les deux-tiers du volume de déchets de haute activité du pays qui avec les déchets du début du démantèlement (qui devrait durer plusieurs décennies) font de ce site le site nucléaire le plus pollué des États-Unis. Hanford abrite encore la centrale nucléaire Columbia et de nombreux centres de recherche et développement tels que le Pacific Northwest National Laboratory et le LIGO.
Aspects environnementaux et sanitaires Le Hanford Reach dans le lit du fleuve Columbia où la radioactivité fut libérée de 1944 à 1971. Image (1989) de la surface des déchets de la citerne 101-SY (boue radioactive transférée dans le réservoir à double paroi no 101) ; L'apparence et la nature chimique du déchet varie pour chaque cuve, selon façon dont les déchets ont été générés puis traités (déshydratation, décontamination par élimination des radionucléides...) et mélangés Inauguration du centre de traitement des déchets radioactif ERDF (Environmental Restoration Disposal Facility), en 1996
Ils concernent l'eau, l'air et le sol, ainsi que les écosystèmes, et probablement la santé des employés du site et celle des habitants de la région. Ils ont varié dans le temps, diffèrent selon les parties du site et ne sont sans doute pas terminés comme en témoignent de nouvelles fuites découvertes ou annoncées en 2015.
Impacts sur l'air
Le processus de séparation du plutonium a été source de rejets d'isotopes radioactifs dans l'air (Iode notamment) qui furent transportés par le vent jusque dans certaines zones de l'Idaho, du Montana et de la Colombie-Britannique. De nombreuses populations furent touchées par ces radioisotopes (l'iode 131 notamment dont les rejets les plus importants eurent lieu entre 1945 et 1951. La plupart de ces rejets aériens faisaient partie de la routine des opérations du site de Hanford. Des dégagements plus importants eurent lieu lors d'accidents isolés. Ainsi, en 1949, un rejet intentionnel connu sous le nom de Green Run libéra 8 000 curies d'iode 131 en deux jours.
Via la dispersion et les retombées aériennes, ces radioisotopes contaminèrent la chaîne alimentaire et indirectement les populations qui se nourrissaient de produits locaux. Une partie de ces produits ont été lessivés vers la nappe ou le fleuve Columbia.
Impacts sur l'eau
Pollution thermique : un énorme volume d'eau du fleuve Columbia était nécessaire pour dissiper la chaleur émise par les réacteurs nucléaires. De 1944 à 1971, le système de refroidissement aspirait l'eau de la rivière et la rejetait après son utilisation dans le réacteur. Avant de la rejeter dans la rivière l'eau était stockée dans de grands bassins de rétention pendant six heures.
Pollution radioactive : Le bref stockage de l'eau dans les bassins temporaires était surtout destiné à le refroidir un peu, car les isotopes radioactifs à longue durée de vie ne sont pas affectés par cette rétention et des milliards de becquerels étaient rejetés chaque jour dans la rivière.
Ces rejets furent longtemps gardés secrets par les autorités fédérales, mais une radioactivité fut ensuite détectées le long des cotes de l'Oregon et de l'État de Washington.
La distribution des radioisotopes dans le bassin du Columbia avait fait l’objet d’une première étude publiée en 1954, qui permit un suivi de l’évolution de la radioactivité, et des teneurs saisonnière en certains éléments dans les sédiments (ex : étude faite en 1962, mais publiée en 1964 qui a notamment concerné le secteur alors dit « Hanford project »)
Le poisson pêché dans le fleuve Columbia a été durant plusieurs décennies une source contaminante qui a très fortement touché les populations amérindiennes, car le poisson constitue la base de leur alimentation. Un rapport gouvernemental publié en 1992 rapporte que près de 685 000 curies d'iode 131 ont été libérés entre 1944 et 1947.
pour les effluents et déchets liquides non dangereux et non radioactifs liquides, le site de Hanford dispose maintenant d'une usine de traitement (TEDF), reliée par plus de 12 miles de tuyaux en polychlorure de vinyle à diverses installations proches de l'Est de la zone 200 du site de Hanford. Sa capacité de traitement et son autorisation de rejet étaient en 2012 de 2 milliards de litres par an. Impacts sur les sols et le sous-sol
Peu de publications récentes concernent ces impacts.
Un état des lieux hydrogéologique a été publié en 1953 par Newcomb & Strand sous l’égide de la Commission de l'énergie atomique des États-Unis, avec une mise à jour publiée 19 ans plus tard (1972) par les mêmes auteurs. La prise de conscience
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