Nom : Agent Dana Scully Messages : 20937 Date d'inscription : 09/05/2009 Age : 63 Localisation : entre ciel et terre
Sujet: Une appli de «tracking» contre le Covid-19 Mar 28 Avr 2020 - 12:43
Une appli de «tracking» contre le Covid-19: le numérique entre fantasme et acceptation
DÉCRYPTAGE - Même dans une société ultraconnectée, la création d’une application pour tracer l’évolution de la pandémie de coronavirus fait grincer des dents.
37 millions de Français échangent une partie de leur vie sur Facebook, d’autres ont donné le numéro de leur carte bleue à Amazon, les Parisiens adorent être géolocalisés par Waze pour éviter les bouchons du vendredi soir. Mais quand Cédric O, le secrétaire d’État au Numérique, évoque la création d’une appli mobile permettant de tracer l’évolution de la pandémie de coronavirus, la boîte à fantasmes s’ouvre. Même Thierry Breton, le commissaire européen au marché intérieur, a balayé l’idée d’un revers de main au micro de France Inter: une telle appli «ne sera pas mise en œuvre, ce n’est pas dans notre culture».
... Après des semaines d’hésitations et de revirement, l’exécutif envisage désormais sérieusement d’avoir recours à une application pour retracer les contacts qu’ont eus les malades du Covid-19 avec d’autres personnes. Une technologie similaire à celle déjà mise en place à Singapour, mais qui se ferait en France uniquement sur la base du volontariat, ont annoncé ce mercredi le secrétaire d’Etat au Numérique et le ministre de la Santé dans une interview accordée au Monde. Qu’elle repose sur une technique de partage de données en bluetooth ou qu’elle soit accessible sur la base du volontariat, l’instauration d’une stratégie de traçage numérique reste, selon de nombreux acteurs, une menace pour les libertés publiques.
La France va-t-elle emboîter le pas à Singapour ou à la Corée du Sud et recourir à des outils de surveillance pour endiguer l’épidémie de coronavirus ? Après des atermoiements, le gouvernement a présenté ce mercredi les pistes d’une application de « contact tracing ». « Dans le combat contre le Covid-19, la technologie peut aider. Nous ne voulons fermer aucune porte », avance Cédric O dans un entretien au Monde.
Le secrétaire d’Etat en charge du Numérique pourrait en dire plus sur ce projet d’application mobile basée sur le volontariat, lors de son audition devant la commission des Lois de l’Assemblée prévue ce jeudi. Mais l’utilisation des nouvelles technologies et des données personnelles pour enrayer le Covid-19 inquiète déjà de nombreux parlementaires – y compris au sein de la majorité présidentielle –, des chercheurs et des associations. Au nom de la santé, les libertés individuelles et collectives risquent, selon eux, d’être durablement restreintes.
Bluetooth et volontariat Depuis l’émergence de l’épidémie, de nombreux Etats se sont penchés sur la mise en place d’outils technologiques de suivi des malades. Certains pays, comme la Chine, ont développé des stratégies de traçage numérique particulièrement intrusives pour contrôler les déplacements des populations. En France, plusieurs institutions ont engagé un travail d’assistance médicale à distance. C’est le cas de l’AP-HP, à Paris, qui a développé l’application « Covidom ». Conçu pour ne pas engorger les hôpitaux d’Ile-de-France, cet outil permet aux médecins de suivre les patients à domicile qui présentent des symptômes « sans gravité ». En parallèle, deux opérateurs téléphoniques – Orange et SFR – fournissent des données anonymisées de leurs clients à des institutions sanitaires pour vérifier, notamment, le respect du confinement.
Rejetant les solutions de « contrôle » des personnes infectées, la France s’oriente donc vers une solution dite de « contact tracing » ou, en français, de « suivi des interactions sociales ». « L’idée serait de prévenir les personnes qui ont été en contact avec un malade (…). Lorsque deux personnes se croisent pendant une certaine durée à une distance rapprochée, le téléphone portable de l’un enregistre les références de l’autre dans son historique », détaille dans Le Monde Cédric O. Inspiré de l’application « TraceTogether » déployée à Singapour, cet outil reposerait uniquement sur l’activation du bluetooth. Piloté en France par l’Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique (Inria), ce projet, intitulé « Stop Covid », s’inscrit dans le cadre d’une recherche européenne, l’Allemagne étant elle aussi intéressée par le développement de cet outil.
Pression sociale et stigmatisation Cette piste suscite déjà une levée de boucliers au sein de la classe politique. Pour rassurer, le gouvernement insiste sur le caractère optionnel de cet outil, téléchargeable sur la base du volontariat. Mais dans un contexte de crise et d’urgence sanitaire, la notion de volontariat existe-t-elle vraiment ? Dans une tribune particulièrement sévère publiée mardi sur le site du Journal du dimanche, le député de la majorité Sacha Houlié y voit une « servitude volontaire » alimentée par la « peur ». « Même consentie, la collecte des données aux fins de suivi est condamnable », écrit l’élu de la Vienne.
Une crainte partagée par le Comité consultatif national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé. « Ce choix individuel peut être orienté, voire influencé, de diverses manières, par exemple à travers les techniques de persuasion ou de manipulation, la pression sociale, l’imitation des actions des proches », prévient-il dans une note d'analyse publiée mardi. « L’attribution de la responsabilité à la personne plutôt qu’à la collectivité » est un sujet de « préoccupation éthique », ajoute l’institution.
La Quadrature du Net, association de défense des droits des citoyens sur Internet, alerte sur un potentiel risque social. « Si ces outils se développent et que le tissu social nous impose de les accepter, ceux qui les refuseront seront considérés comme des parias ou soupçonnés de ne pas participer à l’effort de guerre, puisque c’est le mot utilisé par le chef de l’Etat », pointe ainsi Benoît Piedallu, membre de LQDN contacté par 20 Minutes. D’autant qu’ils pourraient être minoritaires. Un sondage* publié le 31 mars indique que huit Français sur dix sont favorables à une application mobile de tracking pour endiguer l’épidémie.
Selon Patrice Bourdelais, démographe et historien des épidémies, « il y a en Europe occidentale davantage de réticences face à ces outils par rapport à certains pays d’Asie ». Mais il estime que dans le contexte actuel, une majorité de la population pourrait adhérer à cette surveillance individualisée. « Une appli présentée comme ayant un intérêt vital peut susciter une large adhésion, car la population est dans un état de sidération », observe auprès de 20 Minutes le directeur de recherche émérite à l’EHESS.
Un risque d’accoutumance Soucieux de convaincre les Français, le gouvernement assure que « les données seront anonymes et effacées au bout d’une période donnée ». « Personne n’aura accès à la liste des personnes contaminées, et il sera impossible de savoir qui a contaminé qui », dit Cédric O au Monde. La crainte d’un outil « liberticide » ne serait-elle alors qu’un « fantasme », comme le dit le secrétaire d’Etat ? Pas vraiment, à en croire certains détracteurs, qui craignent que cette surveillance temporaire ne s’installe durablement. « Cette appli est dangereuse car elle contribue à habituer la population à se faire traquer », estime La Quadrature du Net.
Dans le passé, chaque épidémie a « mis en tension libertés individuelles et sécurité sanitaire collective », rappelle l’historien Patrice Bourdelais. Les outils de surveillance mis en place « n’ont jamais été abandonnés, sauf si on les remplaçait par d’autres », poursuit-il. Ainsi, le confinement, mécanisme instauré dès la peste noire, n’a été abandonné qu’avec la mise en place de « l’English system » au XIXe siècle : un dispositif de contrôle et de quarantaine ciblé, instauré dans les ports d’entrées de marchandises et de passagers.
Inédit, le recours à des nouvelles technologies de traçage pour endiguer une pandémie pourrait ainsi devenir la norme. « C’est un des futurs possibles, d’autant que la population partage déjà ses données personnelles avec Google ou d’autres Gafa, c’est entré dans notre culture », avance Patrice Bourdelais. « A l’avenir, je n’imagine pas que les Etats aient de nouveau recours au confinement, avec un arrêt de l’activité économique pendant plusieurs mois. Il leur faudra inventer autre chose ».
Une efficacité incertaine Surveillés, les citoyens seraient-ils pour autant en meilleure santé ? « On n’a aucune preuve que ce type d’outil réglera le problème. C’est ce qu’on appelle du solutionnisme technologique : on tente de résoudre un problème politique avec un outil technologique », dénonce Benoît Piedallu. Pour fonctionner, l’application envisagée par l’exécutif repose sur un nombre d’utilisateurs suffisant et répartis sur tout le territoire. Or, sur ce point, la précarité numérique et le manque d’équipement de certaines catégories de population posent question.
S’appuyer sur l’application déployée à Singapour pour justifier la création d’un outil similaire en France pose un autre problème, poursuit le membre de La Quadrature du Net : « C’est occulter le fait qu’ils ont plus de lits dans leurs services de réanimation et qu’ils ont mené un dépistage à grande échelle ». Une stratégie qui n’a pas empêché cet Etat d’Asie du Sud-Est d’annoncer, ce mardi, la mise en place du confinement de sa population. Conscient du caractère incertain qui pèse sur le projet « StopCovid », Cédric O assure que cet outil n’est « qu’une brique optionnelle dans une stratégie globale de déconfinement ».
Faute de vaccin, la surveillance peut apparaître comme le moins mauvais des remèdes au coronavirus. Mais jusqu’à quand ? « On voit mal comment l’homme n’aurait pas toujours un temps de retard sur la maladie », dit Patrice Bourdelais. « Il y aura d’autres virus, c’est une bataille sans fin. »
Nom : Agent Dana Scully Messages : 20937 Date d'inscription : 09/05/2009 Age : 63 Localisation : entre ciel et terre
Sujet: Re: Une appli de «tracking» contre le Covid-19 Mar 28 Avr 2020 - 12:50
Alors sous couvert de proteger les populations, le gouvernement actuel est en train de laminer non acquis sociaux et de brider nos libertés avec des lois et decrets qui autorisent les patrons à supprimer des RTT, à interdire les vacances, a monter les heures hebdomadaires à 60h et a nous encourager fortement à utiliser une application mobile pour tracquer les malades du covid 19....
Et ce, jusqu'a la fin de l'Etat d'urgence sanitaire, c'est à dire à durée indéterminée. c'est grave et insidieux. Ils utilisent le "syndrome de la grenouille cuite."
Citation :
"Cette thèse se fonde sur l'idée que si l'on plongeait subitement une grenouille dans de l'eau chaude, elle s'échapperait d'un bond. Alors que si on la plongeait dans l'eau froide et qu'on portait très progressivement l'eau à ébullition, la grenouille s'engourdirait ou s'habituerait à la température et finirait ébouillantée."
Pour nous faire accepter , l'inacceptable. Le gouvernement va nous parler de notre sécurité et de l'utilisation des téléphones portables basée sur le volontariat, pour stygmatiser les malades et les isoler. Si il n'y a pas assez de volontaire, cette application pourrait devenir obligatoire pour pouvoir sortir ! tu acceptes le tracking et tu sors tu ne l'acceptes pas et tu restes confiné(e)
Et de l'application téléphone à l'implantation de nanorobot avec le vaccin , il n'y a qu'un pas.
Nom : Agent Dana Scully Messages : 20937 Date d'inscription : 09/05/2009 Age : 63 Localisation : entre ciel et terre
Sujet: Re: Une appli de «tracking» contre le Covid-19 Mar 28 Avr 2020 - 18:41
Coronavirus : qu’est-ce que StopCovid, l’appli de traçage étudiée par le gouvernement ? Dans le sillage d’autres pays, la France a mis en place un groupe de travail pour réfléchir à l’opportunité et à la conception d’une application de « suivi de contacts » des malades.
En quoi consiste cette application ?
« StopCovid » est un projet d’application de contact tracing, ou « suivi de contacts ». C’est-à-dire le pistage, grâce à des applications installées sur les smartphones, des malades et des personnes qui sont susceptibles d’avoir été infectées.
« L’idée serait de prévenir les personnes qui ont été en contact avec un malade testé positif afin de pouvoir se faire tester soi-même, et si besoin d’être pris en charge très tôt, ou bien de se confiner », explique Cedric O au Monde.
Le contact tracing est déjà effectué manuellement par les équipes médicales quand celles-ci cherchent à identifier les rencontres, trajets et activités des personnes contaminées pour remonter à d’autres patients, mais aussi à identifier des chaînes de contamination afin de freiner la pandémie. Là, il s’agirait de faire de même, mais de façon plus étendue et en s’appuyant sur le parc de smartphones des Français.
Comment va-t-elle fonctionner et qui va la développer ?
On sait encore peu de choses. Aux manettes du projet se trouve une « task force », mobilisée et supervisée par le gouvernement, et qui sera pilotée par l’Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria). Le groupe de travail est composé de chercheurs et de développeurs issus du public et du privé dont l’identité n’a pas été révélée.
Les modalités de fonctionnement de cette application, qui ne sera pas prête avant plusieurs semaines, sont encore à l’étude. Toutefois, dans leur entretien, les deux membres du gouvernement ont précisé que « lorsque deux personnes se croisent pendant une certaine durée, et à une distance rapprochée, le téléphone portable de l’un enregistre les références de l’autre dans son historique. Si un cas positif se déclare, ceux qui auront été en contact avec cette personne sont prévenus de manière automatique ».
Comment le téléphone va-t-il repérer les contacts à proximité ?
L’application ne recourra pas à la géolocalisation, assurent les ministres. Le groupe de travail se focalise sur l’utilisation de la technologie sans fil Bluetooth, capable de détecter si un autre téléphone mobile équipé de cette même application se trouve à proximité immédiate.
L’application envisagée n’accéderait à rien d’autre qu’à cette technologie, et donc ne consulterait pas le répertoire ou les messages. Elle se contenterait d’enregistrer les appareils munis de la même application ayant été dans son environnement immédiat pendant un temps à définir au-delà duquel il représente un risque d’infection au coronavirus si l’un des deux utilisateurs est lui-même contaminé.
Pourquoi lancer une telle application ?
Dans la communauté scientifique, des chercheurs estiment qu’une application de ce genre permettrait d’élaborer un suivi plus rapidement et plus largement que celui qui est réalisé à la main par le corps médical à un niveau local, car cela demande de remplir des questionnaires et des enquêtes de terrain pour retracer les parcours et les interactions sociales.
Dans une étude parue dans Science, le 31 mars, et menée par l’université d’Oxford, les auteurs ont travaillé sur deux types d’actions censées ralentir le moteur de l’épidémie : isoler efficacement les cas, d’une part, et la mise en quarantaine des personnes ayant été en contact avec un malade, d’autre part.
« La transmission, dans le cas du Covid-19, est rapide et intervient avant que des symptômes n’apparaissent, cela implique que l’épidémie ne peut être contenue par le seul isolement des malades symptomatiques », préviennent les chercheurs. D’où l’idée d’isoler aussi les contacts d’une personne contaminée.
Cette appli serait-elle une solution de rechange au confinement ?
Certains chercheurs estiment que ces applications pourraient être utiles lors du déconfinement des populations pour éviter une flambée épidémique, mais il n’est pas prévu qu’elle se substitue au confinement.
En France, « StopCovid » pourrait être un des outils accompagnant le déconfinement, si l’exécutif décide de lancer l’application au terme de son étude et de la réalisation d’un prototype, pour distinguer qui, dans la population, doit encore s’isoler et qui peut reprendre une activité sociale. Toutefois, le gouvernement français n’a pas encore arrêté sa stratégie de déconfinement ni son calendrier.
Quelles sont les limites d’un tel outil ?
Le projet est confronté à des interrogations de faisabilité : les chercheurs n’ont pas encore établi si la technologie Bluetooth serait suffisamment efficace. « Nous ne sommes pas certains de réussir à franchir toutes les barrières technologiques, car le Bluetooth n’a pas été prévu pour mesurer des distances entre les personnes. Nous ne déciderons que plus tard de l’opportunité de déployer ou non une telle application », expliquait Cédric O, mercredi.
Par ailleurs, l’utilisation de cette application sera forcément basée sur le volontariat, assure le gouvernement. Mais pour qu’elle soit efficace, il faudrait qu’une « masse critique » de Français choisissent de l’installer, faute de quoi elle ne pourrait signaler qu’une infime partie des contacts « à risque ».
Même si plusieurs sondages montrent que les Français semblent prêts à l’installer, de fortes inquiétudes demeurent sur les risques de surveillance numérique liés au suivi, quand bien même elle ne collecte pas, d’après le projet du gouvernement, la géolocalisation complète des utilisateurs.
Les applications de suivi ne sont pas non plus des remèdes miracles : leur rôle est de permettre aux personnes à risque de prendre toutes les précautions. Elles peuvent jouer un rôle utile dans une période de déconfinement, notamment, mais elles ne peuvent se substituer aux autres mesures (gestes barrières, port du masque, confinement des personnes présentant des symptômes…).
La mise en place d’une telle application comporte-t-elle des risques ?
Il serait difficile de s’avancer sur les risques, notamment en matière de protection de la vie privée, qu’engendrerait l’utilisation d’un tel dispositif : les modalités précises de fonctionnement de l’application sont encore inconnues.
A ce sujet, Marie-Laure Denis, présidente de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), listait au Monde le 5 avril les principaux points de vigilance :
« D’abord, ne doivent être collectées que les données nécessaires à des finalités explicites. S’agit-il d’informer celles et ceux ayant été en contact avec une personne porteuse du virus ou de vérifier le respect du confinement ? Il faut aussi respecter le principe du consentement. Les modalités techniques des dispositifs doivent, par ailleurs, être minutieusement analysées, parce qu’elles ont une incidence sur la protection de la vie privée. Il faut enfin que ce soit temporaire, c’est un point essentiel. Tout dispositif visant à limiter (…) la protection des données des individus pourrait, selon la situation, constituer une ligne rouge à ne pas dépasser. »
Le dispositif est-il légal en France ?
Oui, à certaines conditions rappelées par la présidente de la CNIL au Monde. « Aujourd’hui, le cadre réglementaire de l’Union européenne en matière de protection des données est à la fois souple et protecteur, et permet de tenir compte de situations d’urgence comme celle que nous traversons », expliquait-elle.
Certains, principalement en Asie, ont mis en place des applications de suivi social. A Singapour, une application fonctionnant sur des principes similaires est téléchargeable. En Chine, les données sont partagées avec la police, et, en Corée du Sud, les informations personnelles des utilisateurs peuvent être partagées à des tiers pour leur permettre d’identifier des personnes potentiellement infectées. En Israël, l’implication d’entreprises liées à la sécurité nationale dans un projet d’application a soulevé d’importantes inquiétudes. Des projets comparables à celui étudié en France sont également en cours en Allemagne et au Royaume-Uni ainsi que dans plusieurs Etats américains.
Nom : Agent Dana Scully Messages : 20937 Date d'inscription : 09/05/2009 Age : 63 Localisation : entre ciel et terre
Sujet: Re: Une appli de «tracking» contre le Covid-19 Mar 28 Avr 2020 - 18:43
Comment fonctionnerait «Stop Covid», l'appli de traçage du gouvernement cette aplication est en cours de développement et devrait etre opérationnelle au 7 mai 2020
Traçage post-confinement: le gouvernement s'engage à garantir la «protection des données personnelles» Ouais. cela vient ce rajouter aux belles promesses de ce gouvernement
Nom : Agent Dana Scully Messages : 20937 Date d'inscription : 09/05/2009 Age : 63 Localisation : entre ciel et terre
Sujet: Re: Une appli de «tracking» contre le Covid-19 Mar 26 Mai 2020 - 12:56
ATTENTION ! REFUSEZ CETTE APPLICATION vous serez fiché(e)s, c'est la partie visible de l'iceberg
StopCovid est une application qui s’inscrit dans le plan global de déconfinement du Gouvernement dans le contexte de l’épidémie de Covid-19. Objectifs : vous protéger, protéger les autres, et soutenir les efforts des soignants et du système de santé pour stopper au plus vite les chaînes de contamination et éviter une deuxième vague de l’épidémie de Covid-19. L’utilisation de l’application fera l’objet d’un débat et d’un vote au Parlement le 27 mai 2020. A l’issue, le Gouvernement pourra décider du lancement de l’application.
Le principe est le suivant : prévenir les personnes qui ont été à proximité d’une personne testée positive, afin que celles-ci puissent être prises en charge le plus tôt possible, le tout sans jamais sacrifier nos libertés individuelles.
Cette application apporte une aide complémentaire au travail des médecins et de l’Assurance maladie pour identifier les "personnes contacts" et les prendre en charge. StopCovid est une application transparente, temporaire, téléchargeable sur la base du volontariat, qui s’inscrit dans le cadre de protection de la vie privée.
Pourquoi StopCovid ?
Lorsque vous avez été testé positif, StopCovid permet de gagner de précieuses heures, pour alerter toutes les personnes utilisatrices de StopCovid, avec qui vous avez été à proximité.
Lorsque vous êtes assis à côté d’une personne dans le métro ou que vous faites la queue dans une supérette, et que la personne avec qui vous avez été à proximité découvre ensuite qu’elle est malade, le seul moyen de vous prévenir est l’application StopCovid.
Le projet
La France lutte contre l’épidémie de Covid-19 depuis plusieurs mois. Tous les outils et ressources de l’État sont mobilisés afin de combattre l’épidémie. Un déconfinement progressif a été lancé le 11 mai avec l’objectif de franchir une nouvelle étape à partir du 2 juin. Dans cette perspective, des solutions technologiques ont été explorées. Parmi elles, une application permettant d’informer les citoyens ayant été à proximité des porteurs du virus.
En savoir plus
Comment ça marche ?
L’objectif de l’application StopCovid est de contribuer au travail des médecins et de l’Assurance maladie, pour alerter au plus vite les personnes ayant été en contact avec les personnes malades du Covid-19, et ainsi casser la chaîne de transmission. Chaque heure gagnée peut faire la différence. Ce travail est, par ailleurs, compliqué à réaliser si vous êtes en contact avec des inconnus. Par exemple, dans les lieux publics ou dans les transports collectifs.
Nom : Agent Dana Scully Messages : 20937 Date d'inscription : 09/05/2009 Age : 63 Localisation : entre ciel et terre
Sujet: Re: Une appli de «tracking» contre le Covid-19 Mar 26 Mai 2020 - 13:18
l'application stop covid et le carnet de santé sous la peau....
rappel : Des chercheurs du célèbre Massachusetts Institute of Technology (MIT) ont mis au point des nanoparticules injectables sous la peau permettant de confirmer qu'une personne a bien été vaccinée. Comment ça marche ? A qui s'adresse ce carnet de vaccination futuriste ? Quelles sont ses limites ? Explications.
Il s'agit de nanoparticules qui s'injectent sous la peau via un patch composé de plusieurs micro-aiguilles d'une longueur de 1,5 millimètre. Une fois sous la peau, ces nanoparticules sont invisibles à l'oeil nu mais deviennent fluorescentes au passage d'un smartphone spécial, capable de les détecter. En effet, les micro-aiguilles du patch ont laissé sous la peau des petits points dessinant un cercle ou une croix attestant de la vaccination, et ces formes deviennent fluorescentes grâce au spectre lumineux (invisible à l'oeil nu) émis par le téléphone. L'objectif de ce dispositif est de permettre à un médecin de vérifier, des années plus tard, si son patient a été vacciné contre telle ou telle maladie simplement en passant un smartphone sur sa peau.
c'est 2 technologie sont la partie visible de l'iceberg et le début d'une dérive toute IA. En effet, l'application demande l'autorisation d'acces a vos contacts, toute personne : amis famille collegue fournisseur client etc dont vous avez les numéros de téléphone dans votre smartphone seront automatiquement transférés sur les serveurs de l'application.
Les donnés sont soit disant cryptées. Oui. mais ne soyez pas bête. si cette application est faire pour retrouver toute personne croisée sur son chemin a date précise, c'est qu'elle à moyen de décrypter les informations et de vous contacter. Je rappelle que c'est le but premier de stop covid.
Toutes données peuvent être piratées, c'est une question de temps. Mais surtout toutes données numériques sont STOCKEES par le gouvernement.
ensuite le carnet de santé sous cutané. Pour la vaccination. Pratique. oui. mais après demain on y rajoutera tous vos antécédents medicaux, votre identité évidemment.
l'argent liquide qui sera supprimé et vous payerez avec votre puce RFID paiement permis de conduire carte identité dossier médical vaccination etc
fini la liberté, fini l'humanité, vous serez un NUMERO sans parole, sans voix, personnalité car au moindre écart (comme en chine) vous serez punis, taxés, rabroués et notés.... C'est ca le monde de main. Le monde que la macronie nous prépare MAINTENANT ;
Nom : Agent Dana Scully Messages : 20937 Date d'inscription : 09/05/2009 Age : 63 Localisation : entre ciel et terre
Sujet: Re: Une appli de «tracking» contre le Covid-19 Mar 9 Juin 2020 - 10:48
Après une semaine de mise en service au téléchargement. l'application Stop Covid est à 600.000 téléchargements en France après 15j, on en est à 1.000.000 de téléchargements.
La france est un ramassis de moutons qui va se faire pigeonner.
Messages : 2008 Date d'inscription : 21/05/2012 Localisation : sur la Lune !
Sujet: Re: Une appli de «tracking» contre le Covid-19 Ven 19 Juin 2020 - 19:07
Je ne peux même plus monter chez une voisine âgée à cause de sa nièce qui a une trouille bleue de ce virus. Je me suis contentée de lui parler à la fenêtre pendant la période cruciale, c'est mon propre choix de prudence. Mais maintenant qu'on est tranquille, pas moyen quand même.
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Sujet: Re: Une appli de «tracking» contre le Covid-19 Ven 19 Juin 2020 - 19:21
Nom : Agent Dana Scully Messages : 20937 Date d'inscription : 09/05/2009 Age : 63 Localisation : entre ciel et terre
Sujet: Re: Une appli de «tracking» contre le Covid-19 Mar 24 Nov 2020 - 12:50
la première application n'ayant pas marché. Le gouvernement francais à créé une nouvelle application.
TousAntiCovid.
JE ME PROTÈGE, JE PROTÈGE LES AUTRES Face à l’accélération de l’épidémie, nous devons mobiliser tous les outils à notre disposition. Casser les chaînes de transmission de la COVID-19 est plus que jamais indispensable.
Dans ce contexte, l’application TousAntiCovid, lancée par le Gouvernement le 22 octobre 2020, vise à faciliter l’information des personnes qui ont été en contact avec une personne testée positive à la COVID-19 et à accélérer leur prise en charge, en addition de l’action des médecins et de l’Assurance Maladie.
En cela, TousAntiCovid complète l’arsenal des mesures barrières déjà existantes face à la COVID-19. Son usage s’avère particulièrement utile dans des lieux ou la concentration de personnes rend le respect de la distanciation sociale difficile à mettre en œuvre.
TousAntiCovid : de quoi s’agit-il ?
Comme l’a rappelé le Conseil scientifique, les nouvelles technologies constituent un outil utile pour retracer les chaînes de contamination, et ce tout particulièrement lorsque la circulation du virus est élevée.
TousAntiCovid est une mise à jour de l’application StopCovid, enrichie par l’accès à des informations factuelles et sanitaires sur l’épidémie. Elle permet à l’utilisateur d’être alerté ou d’alerter les autres en cas d’exposition à la Covid-19. L’utilisateur peut ainsi agir directement pour sa santé et celle des autres en contribuant à rompre les chaînes de transmission et ralentir la propagation du virus.
Concrètement, TousAntiCovid permet à l’utilisateur testé positif COVID-19 de prévenir immédiatement les personnes qu’il aurait pu contaminer durant sa période de contagiosité.
En regard, l’application alerte les utilisateurs qui ont pu être en contact rapproché avec cette personne testée positive Covid-19 au cours des derniers jours. Cette information va leur permettre de s’isoler immédiatement et d’éviter de contaminer à leur tour de nouvelles personnes.
L’utilisation de l’application est fondée sur le volontariat et chaque utilisateur est libre de l’activer et la désactiver au gré des situations. C’est un outil complémentaire essentiel pour lutter contre la COVID-19. Plus l’application sera utilisée, plus vite les cas contacts seront alertés, plus nous aurons collectivement un impact sur le contrôle et l’évolution de l’épidémie.
TousAntiCovid : comment fonctionne l’application ? TousAntiCovid est une application dite de contact tracing, au même titre que celles présentes dans les différents pays européens.
Elle utilise le signal Bluetooth d’un téléphone pour détecter un smartphone à proximité et ainsi établir de manière anonyme que plusieurs personnes se sont croisées. L’application prend en compte les contacts à moins d’un mètre pendant au moins 15 minutes. Les autres utilisateurs avec qui la personne malade est restée en contact prolongé durant sa période de contagiosité sont ainsi averties par une notification. La période de contagiosité débute à partir des 48h précédent la date de début des symptômes ou sept jours avant son test positif si la personne est asymptomatique.
Nom : Agent Dana Scully Messages : 20937 Date d'inscription : 09/05/2009 Age : 63 Localisation : entre ciel et terre
Sujet: Re: Une appli de «tracking» contre le Covid-19 Mar 24 Nov 2020 - 12:51
Une application respectueuse de la vie privée des utilisateurs, conçue par des experts français Les pouvoirs publics ont fait appel aux meilleurs spécialistes français pour développer TousAntiCovid.
Le projet réunit l’expertise d’acteurs nationaux publics et privés (Inria, ANSSI, Orange et Dassault notamment) qui se sont attachés à préserver la sécurité et la vie privée des Français à tous les niveaux du développement du dispositif.
Tous AntiCovid ne stocke que l’historique de proximité d’un téléphone mobile et aucune autre donnée. Il n’est pas possible de connaitre l’identité d’un utilisateur de l’application, ni qui il a croisé, ni où, ni quand. L’utilisateur peut également faire le choix d’effacer son historique ponctuellement s’il le désire.
Un éventail de services numériques complémentaires TousAntiCovid fait partie d’un éventail de services numériques complémentaires qui s’intègrent pleinement dans la stratégie sanitaire « Tester-Alerter-Protéger ». TousAntiCovid correspond au volet alerter, renforcé par deux autres grand volets :
Tester : DépistageCovid de Santé.fr est une carte géolocalisée des lieux de prélèvement des tests RT-PCR qui facilite l’accès au dépistage Covid-19 près de chez soi. Les utilisateurs y trouvent les coordonnées des chaque point de prélèvement, des informations sur les spécificités du lieu (horaires, créneaux pour personnes prioritaires, temps d’attente au test, publics concernés, etc…) et, s’ils le souhaitent, peuvent participer au renseignement des délais de rendez-vous (attente faible, moyenne, forte).
Protéger : MesConseilsCovid fournit des conseils officiels personnalisés en fonction de la situation familiale, professionnelle et l’état de santé de l’utilisateur pour faire face au virus. Il permet d’orienter une personne en fonction de ses besoins et de ses éventuels symptômes. Il permet également de réaliser le suivie de ses symptômes si l’on est malade. Une nouvelle fonctionnalité permet à un patient testé positif au Covid-19 de surveiller l’évolution de ces symptômes pendant sa quatorzaine. Le service a été construit par une équipe associant des experts techniques, des professionnels de santé et des associations de patients, avec une attention toute particulière à la simplicité et à la clarté du contenu de santé et des usagers ont permis de faire évoluer le service au fur et à mesure.