Bonjour a vous, je vous partage cette histoire, un peu longue alors je la mets dans un autre sujet. Elle sort un peu de l'ordinaire et j’espère qu'elle vous plairas autant que j'ai apprécié l'écrire.
(Ps: il doit rester pas mal de faute je vais repasser faire le ménage, même si vous l'avez peu être compris depuis le temps l’orthographe et moi c'est une histoire un peu compliqué.
. Essayez de faire abstraction s'il vous plait. C'est largement lisible cela dit.
)
J'ai fait un pas de monstre, un pas qui semblera pourtant ridicule somme toute à quiconque me lira, si tenté qu'on me lise. En effet j'écris ces quelques mots de la pointe de mon doigt traçant des vagues dans l'invisible de la nuit, la main sous les draps de mon lit alors que le monde dors. Si cette façon d'écrire possède en effet quelques lacunes fondamentales, c'est la seule à ma disposition. Et elle me comble de fierté. Elle me comble de fierté parce qu’hier encore j'étais incapable de bouger le moindre doigt. Je souffre d'une maladie de naissance qui me paralyse des pieds jusqu'au cou, j'éprouve même de grandes difficultés à utiliser le peu qu'il me reste, et cet instant marqué de ma signature dans l'espace fait acte de preuve signifiant que dès aujourd'hui je suis l'écrivain de ma propre histoire.
A ceux qui me lise peut être malgré tout, qui me liront dans le future, ou qui sont capable de lire les mots portés par le néant, je veux dire ceci en préambule:
il ne s'agit pas de l'histoire d'un malheureux infirme qui souhaite porter à la vue de tous la difficulté de sa pauvre et triste existence, et ainsi vous faire voir à quel point il est impressionnant dans sa capacité à subir la contrainte et à voir la beauté qui se trouve au delà. Vous pouvez me voir ainsi mais à mes yeux je ne suis pas infirme, et même si je l'étais je ne suis pas là pour servir de jouet constant à quelques métaphores. Non. Cette histoire est celle du premier pas vers le contrôle. Vers la capacité à manipuler, les objets, les gens. Manipuler pour inscrire sa marque, l’empreinte de son esprit, pour porter à la connaissance des autres sa présence en ce monde. Ne voyez pas en ce terme ce à quoi on a pu le réduire, manipuler signifie avant tout amorcer un échange. Comme une abeille qui se pose sur une fleure. Non il ne s’agira pas de mon état insoutenable, de mon quotidien qui je vous le concède est souvent à chier. Car je peux l'avouer sans retenue si c'est bien mon index qui aura le premier trouvé une miraculeuse motricité je reste assez surpris que mon majeur n'est pas gagné cette place au nombre de fois ou j'ai voulus l'agiter à la face du destin.
Si vous me trouvez vulgaire je m'en excuse fort aisément. La politesse voyez vous ne me parait pas être aussi fondamentale qu'on aime à le faire croire, trop souvent je l'ai vue s'inviter dans la scène pour cacher un manque de respect. Si bien même qu'elle finit pas prendre la place et l'importance du respect lui même, comme un ver dans le fruit.
Mais je m'égare dans l'euphorie de l’expression, dans la pente toujours plus grande vers l'abysse de vos possibles regards sur moi. Ceci fut donc un simple échauffement et le fond de ma pensé se prépare à jaillir, mon doigt est échauffé et libre de ces mouvements il coupe de taille et d'estoc, il brise le tangible et abat les limites de la pensé humaine.
Avant toute chose pour aller ou je veux vous emmenez vous devez connaitre mon aversion pour deux choses essentielle, sur la première qui n'est autre que ma famille je ne m'attarderais pas, disons simplement
que j'habite une contrée ou les gens comme moi n’ont souvent pas la même chance que moi même, ils n’ont simplement pas le droit de vivre, mais que ma famille à jugé bon de me laisser la vie. Cela étant dit elle attend de moi en échange que je me dévoue corps et âmes à elle et à rien d'autre, je ne suis qu'une image d’intérêt que l'on affiche pour attirer la sympathie, pour mettre en avant la grande beauté d'esprit se cachant derrière l'influente puissance. Ma belle et adorée sœur me balade à sa convenance et m'exhibe comme un trophée ou un jeu.
La seconde de mes hantises vous paraitra peut être abstraite mais fait grand sens pour moi, la résilience.Voyez vous depuis aussi loin que je puisse me rappeler on a toujours salué ma résilience, et j'ai ainsi très vite été familier du terme. Ainsi on me félicitait d'être capable d'accepter et de vivre une situation aussi difficile et invivable que la mienne. Chose que l'on ne se permet évidement avec personne d'autre qu'avec les infirmes. Un jour qu'une femme particulièrement détestable m'offrait l'habituelle marque de considération je lui répondais ceci; " vous de même" puis devant son regard interrogateur " il faut beaucoup de résilience pour vivre avec une tête comme la votre". Car oui être ainsi constamment abaissé au seul constat de mon état physique est dégradant au plus haut point. Et même ma sœur n'a pas pu s’empêcher de rire à cette répartie, elle en a été en partie coupable d’ailleurs puisque à la vitesse ou je parle elle aurait pu me couper à tout moment...
Voila pourquoi j'insiste, ce n'est pas l'histoire d'un homme qui ne peux pas bouger, c'est l'histoire d'un homme qui décide de ce qu'il veut montrer. Il n'y a aucun désir de résilience en moi, je n’ai jamais accepté l'état dans lequel je suis et je n'ai jamais cherché à le faire, loin s'en faut. Mais pourtant on me veux à cette place de l'infirme incapable d'évoluer, condamné à un monde qu'ils imaginent restreint et incomplet. Non ceci n'est pas mon désire, j'ai des rêves de force et de puissance, des rêves de beauté et de transcendance. Et ainsi enfin au bout de vingt ans à supporter le poids de leur vision la mienne la emportée, d'un doigt...
Peu de temps avant ce grand événement j'ai fait une rencontre qui a à mes yeux eu une grande importance dans cette première victoire, et c'est elle avant tout que je voulait conter. En effet il y a une semaine environ ma famille organisa une réception dans son palais d'hiver pour recevoir entre autres nobles locaux une délégation venu de
l'étranger. Nous nous trouvions donc entourées de convives dans la grande salle de réceptions, magnifique il me faudra l'avouer, lorsque je croisais son regard pour cette première fois. Mais la salle d'abord, la salle est faite de pierres taillées d'un jaune légèrement terne qui se trouve rehaussé par les dorures des fenêtres et leurs épais rideaux rouge carmin, comme par les petites œuvres d'art disséminées avec soin entre les nombreuses arches et recoins intimes. Nous nous tenions moi et ma sœur au centre de la salle sous l’immensité de la voute du plafond, les roues de mon fauteuil glissant sans bruit sur le parquet ciré qui accueillerait plus tard les danseurs et danseuses. Je ne voulais pas être ici et ne me privais pas de l’afficher, au grand désintérêt générale des convives coutumier qui prenait depuis le temps mes nombreuses grimaces pour une manifestation supplémentaire de mes problèmes mentaux. Ma sœur n'y était pas pour rien. Nous avancions donc, elle saluant les convives un à un avec tout
le suave et le mielleux qui s'imposait, pas moins consciente que moi du manque de naturel de toute cette entreprise. Nous nous approchions de la forêt de pilier qui entouraient la pièce et c'est dans celle ci même que se trouvait dissimulée ma princesse charmante. Nos regard se croisèrent donc et restèrent fixé l'un sur l'autre
un instant, une petite éternité de curiosité pure, de découverte mutuelle, aucun a priori, aucune barrière de morale ou de bienséance sociale, deux intelligences qui se découvrent à travers le voile des apparences. Puis le contacte fut rompu et chacun nous passions rapidement sur le corps de l'autre avant de gentiment détourner les yeux,
moi pour baisser la tête, elle pour regarder à gauche ou à droite s’approchant toujours plus prés.
Elle portait une robe légère qui flottais au rythme doux et musicale des mouvement de son corps, d'un bleu claire proche de celui de ses yeux, dissimulant ses formes sans qu'il me soit trop difficile de les deviner. Je restais hypnotisé pas ses jambes nues, à partir des genoux, ceux si apparaissant et disparaissant sous le tissu fragile. A la fois assurée sa démarche semblait retenue et pleinement consciente, cela me donna l' étrange impression que pour elle marcher en ce monde était presque un problème, comme si elle avait peur de s'imposer, comme si elle savait au fond d'elle que prendre l'espace, l'envahir, était en soi un contrôle sur le monde, et que ce contrôle lui faisait peur. Sa sensibilité intense la forçait à retenir ses mouvement, à ne rien prendre sans délicatesse, fut ce même un carré d'espace vide. Tout en elle soufrait de compassion, de douce attention. Ce constat fut si rapide en moi qu'il y brisa quelque chose.
Vient le moment ou il fut évident qu'elle venait vers moi, et ma sœur n’eut d'autre chois que d’arrêter ma chaise, la jeune femme posa alors les deux genoux au sol et plongea à nouveau dans mes yeux, nos regards cette fois à la même auteur. Le sien plein d'interrogation, de curiosité toujours, et de force aussi, d'une volonté qui se mêlait
à la compassion formant un mélange étrange, incompréhensible, comme si en cette instant elle tenait le feus et la glace dans une même étincelle, une petite perle de confusion dans la morose dualité du monde. Sa fine bouche formulait une question, son visage un peu pâle, ses long cheveux brun, appelaient au contacte. Son regard me
brulait. Son regard me plongeait dans les flammes, me dévorais de sa beauté ardente, me plongeait dans l'abysse de l'enfer.
Car voyez vous je ne suis pas stupide, une telle créature n'est pas faite pour moi, pas en cette instant, pas avant longtemps. Et c'est cela qui me brule. Je ne brule pas parce que je sais qu'elle se refusera à moi, en fait je suis plutôt sur en cette instant qu'elle était attiré autant que moi, non ce qui me brule c'est que je ne suis pas moi même capable de tenir son regard. Elle est un soleil et je suis la nuit noire, l'une appelle l'autre mais toujours finit par fuir l'insoutenable contacte. Je ne suis pas prêt et ce constat est lourd.
Toujours j'ai voulut vivre sous le soleil, toujours je me nourris de la beauté, de la puissance, je me gorge des plaisirs possibles et m'enivre des futures à ma porté, mais au présent je ne suis pas capable de soutenir ce qui tiens du rêve, de l’objectif à l'horizon. Rien que sa présence ici, à elle, me plonge dans tout ce que je suis et ne suis pas encore. Dans ce qui me manque et ce que je ne comprend pas. Je suis étiré, écartelé entre le jour et la nuit, comme un ver de terre que se dispute un couple d'oiseaux.
_ Tu est sur que ca va?
Une question parfaitement innocente qui me brisa encore, cette fois en milles morceaux, comme si sa voie avait de part ses vibrations fait exploser mon mondes en millier de teintes vives.
Je ne suis pas sure de tout ce que je dis sur elle, elle est trop pleine de mystère insondable, trop magique, trop. Mais autre chose me frappa lorsqu'elle me posa sa question. Je découvrais une énergie masculine en elle, étonnamment lumineuse, étonnamment fine, une sorte de désir de soutenir, de protéger, mais qui n'avait rien de maternelle. Plutôt tel un frère ou amant voulant se mettre entre moi et le danger, tendant les bras dans son dos pour me couvrir, prévenant et un peu possesseur.
_ je suis désolé, mais votre présence, votre beauté me brule.
Voila tout ce qu'il me fut possible de répondre, ce qui finit de m'achever, alors que de toutes façon rien d'autre je le savait n'aurait pu aboutir. Ma prison étant ce qu'elle est.
Je n'avais que quelques mots à offrir avant que ma sœur ne me coupe et je ne voulais pas offrir ce spectacle. Je devais être digne car c'est tout ce qu'il me reste. Et dans tout les cas même si on m'avait offert milles mots je n'aurais pas dit plus. J'ai une guerre à mener qui ne t'appartient pas, furent les mots que je prononçais par esprit, en la transperçant du regard. Et elle en compris le sens globale de cela je suis sur. Je me forçais à fermer les yeux lorsque le contacte fut rompu, et je laissais ma sœur se réjouir et me féliciter de mon manque de délicatesse envers une rivale certaine alors que nous nous retrouvions à peine hors de porté de voie.
Je rêvais d'elle quelque jour plus tard, j’étais nue et elle aussi, du moins à partir de la ceinture car le reste était dissimulé par le voile du rêve, dans une sorte de salle de bain au sol en carrelage, je me tenais le dos contre une série de lavabos et elle apparaissait dans cette petite salle passant à mon coté me présentant le haut de son dos, la courbure de ses omoplates, ses épaules nues. Des épaules déliées dans lesquelles semblait s’exprimer toute la complexité de son être, à la fois douce et fine, légèrement vouté comme pour ne pas s'imposer à la réalité, pour ne pas prendre trop de place, un jeune arbre préférant laisser la lumière aux autres quitte à en souffrir. Mais aussi une souplesse naturelle, montrant toute l’énergie et la soif de vivre d'une jeune créature. Et ce coté masculin encore dans la légère tension musculaire lorsqu'elle m’effleure. On dit du masculin qu'il est le roc et du féminin qu'il est l'eau. Et bien elle tient du roc cette impression de densité si insoutenable que tomber au sol la ferait se briser en morceau, et cette tension est belle. Cette tension vibre dans l'aire, ses épaules, cet ensemble, sont comme les ailles déployées d'un papillons, des ailles qui battent si vite qu'elles semblent immobiles.
Elle me touche en me rejoignant passant à mon coté, et recule légèrement de surprise face à mon contacte.
- C'est froid... Elle dit surprise
- C'est très chaud, je répond en acquiescent, mon épaules répandant la chaleur dans tout mon corps là ou elle l'a frôlée.
Féminin, masculin, vous devez le comprendre tout ceci n'est qu'un jeu entre plus ou moins, entre ombre et lumière, entre le roc et l'eau, les sentiments et la logique, entre qui serra le feus et qui serra la glace. Nul besoin de savoir qui est un instant au dessus un instant en dessous, seul importe la recherche de cette instant ou nous sommes à la fois au deux endroit et à aucun. Et si le feu se crois plus fort il finira pas se bruler lui même.
Ainsi jouer le féminin est un rôle que je prend presque naturellement pour nous offrir une chance de créer un contacte, mais masculin et féminin se mêlent, s'échangent à chaque note de musique, dans une dance effrénée les énergies tournent et refusent indomptable de se laisser saisir. De sorte que tout mes mots ne sont que des tentatives de photographier le papillons qui bats des ailles. Peut importe la qualité de l'image je ne voie que des épaules à la beauté pure et insondable, le papillon restera pour l'heure hors de ma porté incapable que je suis d'en saisir les nuances.
Grand Merci pour la lecture.
N’hésitez pas à commenter
Bisou bisou.