Philippe de Lyon[center]
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] IntroductionPhilippe de Lyon, souvent appelé Maître Philippe de Lyon, a été l'une des personnalités les plus énigmatiques du 19ème siècle. Homme pieux, instructeur spirituel, il était capable de guérir par la prière un grand nombre de maladies.
Sa vieNizier Anthelme Philippe est né en France, en Savoie, le 25 Avril 1849.
Dès l'âge de 6 ans, certaines manifestations, dont il n'a pas encore conscience, sont remarquées par le curé de son village. A l'âge de 13 ans, il obtient des guérisons sans s'en rendre compte.
Ayant vécu son enfance dans la commune de Loisieux, Anthelme Philippe se rend chez son oncle, boucher, à Lyon, à l'âge de quatorze ans. Il travaille le matin avec son oncle et suit le soir des cours de médecine.
Il entreprend des études à la faculté de médecine de Lyon en 1874, et fréquente les hôpitaux de Lyon.
Mais à l'Hôtel-Dieu on apprend un jour qu'il est guérisseur alors qu'il n'avait pas encore obtenu de diplôme officiel. Sur dénonciation d'un interne, il est écarté du service du professeur Teissier car "faisant de la médecine occulte et étant un véritable charlatan".
Il épouse en 1877 une de ses patientes condamnées par la médecine et qu'il a guérie. Son épouse, qui est fortunée, lui permet de poursuivre son activité à l'abri des problèmes financiers.
En 1885, il se fixe dans un petit hôtel particulier, rue de la Tête d'Or. C'est là qu'il fait les guérisons les plus spectaculaires. Entre temps, il est devenu ami de Gérard d'Encausse dit Papus.
Alors qu'il guérit de nombreuses personnes, il estime n'avoir pas le droit d'intervenir pour sa propre fille Victoire qui meurt en 1904, ce sera la grande désolation de sa vie.
Il meurt un an plus tard, le 2 Août 1905, à 56 ans. Un nombreux public assiste à ses obsèques. Sa tombe au cimetière de Loyasse est devenue un lieu de pèlerinage.
Son actionConsidéré par certains de ses disciples comme l'égal du Christ, il aurait réalisé des miracles similaires, dont notamment une résurrection et d'autres miracles attestés par des certificats de guérison qui furent produits lors d'un procès intenté pour exercice illégal de la médecine.
Pendant plus de vingt ans, Philippe de Lyon a reçu gratuitement dans son hôtel particulier de la rue Tête d'Or une centaine de personnes par jour; il faisait des guérisons miraculeuses avec la prière.
Des assistants notaient les évènements surnaturels qui se déroulaient sous leurs yeux ainsi que les paroles prononcées. Un menuisier, Jean-Baptiste Ravier, qui fabriquait un cercueil pour un enfant décédé, est témoin du retour à la vie de l'enfant par Philippe de Lyon; à partir de cet instant, il le suivra partout et écrira plus tard un livre appelé "Confirmation de l'Evangile par les actes et les paroles de maître Philippe de Lyon" sur la base de notes prises entre 1894 et 1903.
Son rayonnement s'est étendu dans toute l'Europe. Sa notoriété de guérisseur était telle qu'il fut notamment appelé à la Cour du Tsar pour soigner le Tsarévitch Alexis. Il s'y rendit en compagnie de Papus, un disciple qui reprendra ses enseignements ensuite. Il rencontre en 1902 le Tsar Nicolas II, à qui il fait des prédictions étonnantes, concernant la révolution en particulier, et qui le fait nommer médecin de l'armée russe et conseiller d'Etat. Il sera malheureusement évincé par Raspoutine.
Son enseignementPour Maître Philippe, la réincarnation est la seule explication à l'évolution. Elle permettrait de progresser moralement et spirituellement afin de transformer en soi le mal en bien. Pour lui, en effet, l'essence de la révélation chrétienne se confond avec la révélation du mystère du pouvoir salvateur de la souffrance : la souffrance étant présentée comme l'unique aiguillon permettant de progresser, et de ne pas s'endormir sur ses acquis.
Il avait des paroles similaires à celles des évangiles : « aimez votre prochain plus que vous même », « pratiquez la charité et chassez l'orgueil », « ne faites pas à autrui ce vous ne voulez pas que l'on vous fasse », « ne médisez pas sur les autres et ne jugez pas ».
Sources: Wikipédia et "Shakti, revue encyclopédique de spiritualité