Histoire très mignonne, merci,
mais en vrai c'est ça:
La dénomination de ces phénomènes météorologiques obéit à des règles bien précises :Il existe pour l'Atlantique Nord six listes annuelles de prénoms, établies par le Centre national des ouragans (NHC) de Miami (Floride). Chacune compte 21 prénoms anglais, espagnols et français, en référence aux pays bordant l'Atlantique.
La première tempête tropicale de la saison porte un prénom commençant par un "A", et la huitième, par un "H", comme Hanna, actuellement proche des Bahamas et qui est suivie par "Ike".
Les lettres Q, U, X, Y et Z sont exclues, car il n'y avait pas assez de prénoms leur correspondant.
La première tempête tropicale à avoir été baptisée l'a été en Australie, au début du XXe siècle, par un météorologue qui l'a affublée du nom d'un politicien qu'il n'aimait pas. Mais il n'y avait alors aucune règle spécifique édictée.
Plaintes des féministesPendant la Seconde guerre mondiale, les militaires américains ont commencé à baptiser régulièrement les tempêtes au moment de leur apparition dans les zones tropicales. Ils n'allaient pas chercher les noms bien loin : ceux de leurs femmes et de leurs petites amies.
En 1950, le Bureau météorologique américain a décidé de donner systématiquement un nom aux cyclones, et pendant deux ans ils seront baptisés selon l'alphabet phonétique.
A partir de 1953, on utilisera des prénoms de femmes, mais les ligues de féministes aux Etats-Unis se sont plaintes, trouvant néfaste pour l'image de la femme que ces prénoms soient associés à des mots péjoratifs comme "dévastateur". Et c'est ainsi qu'en 1979, on commence à alterner les prénoms féminins et masculins.
Plus d'ouragan KatrinaLes mêmes listes sont réutilisées tous les six ans, à un détail près : les prénoms des ouragans ayant fait de nombreuses victimes ne sont pas repris. Ainsi, il n'y aura plus de Katrina, Rita ou Mitch (devenu Matthew dans la nouvelle liste).
Dans le cas d'une année record où le nombre de tempêtes tropicales dépasse le nombre de 21, comme en 2005, les tempêtes suivantes font appel à l'alphabet grec, en commençant par Alpha.
Pour les météorologues, certains prénoms restent dans les mémoires pour les ravages provoqués sur leur trajectoire ou pour leur puissance : Flora (1963), Gilbert (1988), Hugo (1989), ou Andrew (1992).
Source: nouvelobs.com