Voici les faits. Pendant 4 mois (de décembre 1998 à mars 1999), 169 femmes coréennes, âgées de 26 à 46 ans, furent traitées pour infertilité au Cha Général Hospital de Séoul, par fécondation in vitro (FIV) avec transfert d'embryon.
La moitié d'entre elles environ fut destinataire de prières alors que les autres n'en bénéficièrent pas. Ces deux groupes étaient en tout point similaires, pour ne pas biaiser l'étude. En outre, et bien que cela soulève quelque problème éthique, ces femmes comme leur entourage ne furent pas informées de l'expérience, pour éliminer tout effet de croyance ou d'attente.
Les prières commencèrent dans les cinq jours suivant l'injection hormonale prévue dans le traitement, et se poursuivirent pendant trois semaines. Se déroulant dans trois pays (Etats-Unis, Australie et Canada), elles émanaient de groupes d'obédiences chrétiennes diverses dont le seul lien avec les femmes coréennes était leurs photos, transmises par un chercheur indépendant.
Les détails du protocole expérimental sont un peu complexes, pour répondre aux exigences de la science. (Pour les détails, voir l'article de Cha-Wirth-Lobo cité en référence) Fait remarquable, il n'y avait pas d'autre lien terrestre entre les groupes de prière et les femmes que de simples photos ! Les groupes de prière ne connaissaient même pas le nom des femmes coréennes.
Résultat de l'étude
Il apparut un quasi doublement du taux de grossesse chez les femmes ayant bénéficié des prières (50) par rapport aux autres (26), ce qui est le taux habituel de réussite des FIV). Cette différence très significative n'a pas d'explication conventionnelle et les chercheurs de la Columbia University de New York, qui ont mené l'étude, se contentent de relater les faits.
Ainsi, grâce à ces chercheurs un rien aventuriers qui ont eu le courage de publier leur étude là où d'autres l'auraient prudemment passée sous silence-nous avons confirmation que la prière, même à distance et entre des êtres qui se connaissent à peine, est efficace.
Un espoir pour ceux qui souffrent
D'autres expériences viendront sans doute enrichir et renforcer cette première preuve. Cela, au-delà des détails de l'expérience faite, ne prouve-t-il pas que le monde est une gigantesque toile d'interdépendances et de solidarité ?
Qu'il baigne d'un amour surabondant qui n'attend que nous, pour amplifier et stimuler son œuvre bénéfique ? Car, la prière n'est-elle pas ce partage intime, cette communion confiante et essentielle avec l'énergie d'amour ? Et l'amour universel n'est-il pas l'énergie primordiale qui anime le monde, l'illuminant de sa joie et de sa plénitude ?
Le résultat de cette expérience est un magnifique encouragement pour tous ceux qui souffrent dans le monde. Mais sur un plan rationnel, il heurte nos convictions habituelles, imprégnées de "bon sens" matérialiste.
Si nous cherchions à comprendre (en partie au moins) les faits, quels enseignements pourrions- nous en tirer ? La prière mobilise justement la force de guérison et de mieux-être qu'est l'Amour. Prière et Amour agissent, même à distance.