la propriété des plantes

Les propriétés médicinales ou comestibles des végétaux dépendent de nombreux facteurs :


--l'âge du végétal : certaines plantes, âcres dans leur jeunesse, deviennent comestible après la floraison, et inversement ;
--la partie de la plante utilisée : les compositions chimiques des différentes parties peuvent être très différentes les unes des autres donc avoir des propriétés variées voire opposées ;
--l'état : certaines plantes peuvent être épuisées par des végétaux parasites altérant leur composition, ou dévorées par des insectes ou des champignons ;
--le voisinage : tenez compte d'une éventuelle pollution : évitez le voisinage d'une grande route ou d'une culture recevant des produits de traitement.
L'endroit de la cueillette importe également pour son climat, la nature du sol et le moyen d'obtention de la plante (sauvage ou cultivée), tous facteurs déterminant la qualité de celle-ci.
Les plantes sauvages sont, en règle générale, bien plus actives que les plantes cultivées.




Or les plantes sont tres importantes pour confectionner des potions, également la periode (jour et heure) à laquelle on cueillent les plantes. Une plante cueillit à la pleine lune peut avoir des vertus différentes

source : " Plantes et remèdes " de Clotilde Boisvert

Nous pouvons nous demandez : quelles ont été les plantes utilisées par nos ancêtres préhistoriques ?
En réalité les hommes préhistoriques nous ont laissé peu d'indices sur leur pharmacopée.
Des fouilles archéologiques ont révélées que les hommes de Cromagnon employaient la camomille, le chanvre, le lin, le millefeuille et la valériane il y a 35 000 ans.
Les premiers sorciers remontent donc au temps de la préhistoire, on appelait déjà les chamans pour apaiser "les démons" responsables de la maladie.
Depuis des temps imémoriaux la sorcellerie et la guérison sont intimement liées à l'utilisation des plantes. Sans connaissance sur les plantes nous n'aurions pas évolué.

La médecine par les plantes est née en Inde près de 5000 ans avant JC et s’est propagée en même temps que le bouddhisme dans toute l’Asie.
A cette époque, les maîtres spirituels d’Inde transmettaient oralement la science médicinale des plantes. Le premier texte connu sur les vertus médicinales des plantes n’a été gravé que 2000 ans plus tard, sur des tablettes d’argile par les Sumériens, en basse Mésopotamie. Depuis, l’homme cherche inlassablement à percer leurs mystères et à en découvrir l’ensemble des qualités thérapeutiques.

En Chine, dès le 1er siècle, 250 plantes médicinales étaient cataloguées suivant leurs lieux de production, leur mode de préparation et leur action sur un organe précis. Élaborée à partir de la combinaison de deux systèmes de pensées (le yin et le yang d’un côté et la théorie des cinq éléments de l’autre : eau, feu, terre, métal et bois), l’utilisation thérapeutique chinoise des plantes gagnera le Japon dès le VIème siècle sous le nom de Kampo.

A cette époque en Occident, le médecin grec Hippocrate avait déjà posé (au 1er siècle avant J.C) les grands principes curatifs de plus de 200 variétés de plantes actives sur la beauté et la santé des femmes. Au Moyen-Âge, les plantes sont largement associées à la médecine. Les premières boutiques d’apothicaires apparaissent en Europe au 13ème siècle et les plantes locales s’utilisent massivement dans des tisanes, des décoctions ou en onguents. L'ouverture de nouvelles routes maritimes vers l'Orient permet d'enrichir la pharmacopée végétale occidentale de nouvelles plantes et épices (le camphre, le gingembre, la cannelle…) qui vont apporter leur lot de vertus.

Le travail des chimistes du XIXème siècle va permettre une identification plus précise des agents actifs des plantes et une meilleure définition de leurs vertus. Les progrès de la science dans les années 30, permettront également un rapprochement significatif entre la pharmacopée végétale et la médecine plus « classique » basée sur la chimiothérapie. Différents principes actifs de plantes ont ainsi pu émerger : la morphine, la quinine, etc … permettant la reproduction par synthèse de remèdes et donc la découverte de nouveaux médicaments.

Il y a plusieurs façon de se servir des plantes médicinales. Par exemple la plus connue des façons est sans contredit "la tisane". Mais il y a aussi d`autres moyens pour utiliser les plantes médicinales et ainsi obtenir une guérison ou un traitement pour un problème spécifique.

Pour le traitement d`une plaie, une égratignure ou une coupure on fera un cataplasme. Un cataplasme est une plante, un fruit ou un légume que l`on broie pour faire sortir les principes actifs de la plante. En fait se sont les propriétés médicinales de la plante que nous recherchons. On applique ensuite le jus ou principe actif directement sur la blessure à soigner que l`on recouvre avec un pansement stéril ou du coton fromage.

Pour faire une décoction il faut mettre les herbes ou plantes dans l`eau froide que l`on fait bouillir pendant environ 45 minutes mais il faut faire attention de ne pas faire bouillir à gros bouillon car les propriétés médicinales pourraient en être diminués. On laisse le tout macérer et on filtre l`eau pour en retirer les morceaux d`herbes ou de plantes. On peut utiliser l`eau qui a pris les propriétés médicinales des plantes ou herbes pour en faire un gargarisme, une lotion ou on peut même en faire des compresses.

Pour faire une infusion le délais est plus long voir quelques semaines. Pour faire une infusion on utilise une huile dans laquelle on ajoutera les herbes ou les plantes médicinales qui reposeront pendant 3 à 4 semaines pour libérer les principes actifs de la plante. On placera le bocal dans un endroit ensoleillé et on brassera le mélange régulièrement.


Avec les huiles essentielles, on peut aussi faire des compresses. Pour faire des compresses avec l`huile essentielle, on ajoute 5 ou 6 gouttes d`huile essentielle dans une tasse d`eau peut importe qu`elle soit chaude ou froide. On prend des compresses ou un linge doux que l`on trempe dans le liquide pour ensuite l`appliquer sur la blessure ou l`endroit qui doit être traité.

Pour faire de l`huile à massage, on prend de l`huile d`amande douce ou de l`huile d`argan, mais l`huile d`olive, l`huile de tournesol, l`huile de ricin, l`huile de cannolla peuvent aussi faire l`affaire. C`est pour faire une huile de base à laquelle on ajoutera une huile essentielle. Pour 1/2 tasse d`huile de base, on ajoute 1 cuillèrée à thé d`huile essentielle. Mélangé le tout et vous êtes prêt pour effectuer des massages. Il faut garder l`huile dans un endroit sec et tempéré.

Pour faire des inhalations. Ce qui veut dire respirer par le nez les vapeurs dégagées qui décongestionnent. On prend un chaudron dans lequel on met deux tasses d`eau. On porte le tout à ébullition. Lorsque le tout bouille, pas nécessaire que ce soit à gros bouillon. On retire le chaudron du feu, on ajoute quelques gouttes d`huile essentielle. On se recouvre la tête d`une serviette pour respirer les vapeurs dégagées. On peut mélanger différentes huiles essentielles mais il ne faut pas dépasser une dizaine de gouttes.

meme les hommes prehistoriques utilisaient les plantes pour guerir
ce sont des remedes naturelles qu il ne faut pas sous estimer

absolument nos remèdes de "grand-mères" ont parfois l'efficacité que n'ont pas nos médicaments d'aujourd'hui

BIS! Hi Hi.

Ce serait bien si tu pouvais classer ceci avec la phytothérapie Chantara.
Oui, je sais, je suis casse-pied, c'est mon côté tatillon, pardonne moi

tu as absolument raison , maintenant qu'un lieu adéquat existe autant l'utiliser

Merci Madame :lol:

Si je peux ajouter un commentaire ...
la pharmacie moderne a cru synthétiser les principes actifs des plantes et s'est dépêcher d'en faire la synthèse et de braves chimistes on passé leur vie à ce travail.

mais j'ai comme un doute .... ont ils bien découvert le "bon" principe actif ... les choses ne sont jamais aussi simples dans la vrai vie que dans l'imaginaire des chercheurs.
Est ce que ce qui permet la réussite d'un traitement par les plantes est l’alcaloïde que l'on a eu la chance de découvrir en grandes quantités dans cette plante ??? il existe peut être d'autres substances plus discrètes qui font l’efficacité du traitement !

de plus les plantes que l'on nous sert ont une efficacité plus ou moins modérée selon le terrain ou elle est cultivée, sa période d'ensoleillement, les pesticides et les engrais que l'on a utilisé pour les "booster" (il ne faut pas oublier que l'on vit une époque moderne et ... mercantile) en France depuis que les pharmaciens ont pris le pas sur les herboristes, on peut s'attendre à tout ... et au pire.