L’ouroboros raconte... le tout début.
(Texte protégé)
Je suis un chroniqueur.
Je dois chroniquer.
Alors je chronique.
Laisse-moi te conter une histoire dont le début vient de loin, de si loin...
Au départ de cette histoire, la chose était fort simple et facile mais, hélas, immédiatement après, la chose s’est compliqué.
En fait, cette histoire est la plus simple qu’il soit. C’est justement pour cela qu’elle est très complexe à raconter.
Je vais te raconter ce que le Grand Ouroboros lui-même m’a raconté.
Tu me suis ?
Hmmmm... Je crois que c’est le Grand Ouroboros qui tient à dire les choses Lui-même...
Bien, si tu me suis c’est ici que tout a commencé.
Lorsque tout a commencé… comment te dire ?
En fait, au début, rien n’a commencé puisqu’il n’y avait rien !
Et c’est bien justement à partir de rien que tout commence.
Quelle que soit ta tradition culturelle, ton degré d’instruction, ton rang dans la société qui t’environne à petite et à grande échelle, tu as ta propre vision du monde. Tu comprends son Histoire et la traduit à ta façon. Et ta façon n’est pas forcément la même que celle d’un autre.
As-tu tort ou raison ?
Tu as raison. Tu as raison car tu comprends et définis ce que tu observes en fonction de ton vécu, de tes expériences acquises.
Maintenant imagine ceci. Si tu avais beaucoup plus de recul et de mémoire à l’échelle du temps de l’Humanité en général, et non plus de seulement toi-même, tu pourrais alors remonter à l’origine, ou ne serait-ce qu’à la porte de l’école des Mystères, et tu y découvrirais des lois universelles absolument immuables. C’est ainsi et seulement ainsi que tu aurais une vision juste et parfaite de la vie, de l’Univers, et de la vie dans l’Univers.
C’est presque impossible à réaliser. Depuis le début de la civilisation égyptienne jusqu’à la chute de l’empire romain, une grande quantité de connaissances ont été gardés dans le plus grand secret par des Grands Initiés œuvrant au sein des Temples et n’hésitant pas à faire table rase de tous les gêneurs, de tous les empêcheurs de tourner en rond, c’est-à-dire tous ceux qui voulaient apprendre sans passer par eux.
Ces temples furent détruits au IIIe siècle, au début de l’ère chrétienne, mais les connaissances ont été conservées et occultées, par et dans des sociétés secrètes, en Orient comme en Occident. Ces sociétés secrètes continuèrent de se les transmettre oralement pour arriver jusqu’à nous. Et finalement, tu pourrais constater que ce qui est occulté n’est rien d’autres que ces lois et mystères de la vie, de la création, de l’Univers, et de leurs fonctionnements qui s’éclairent les uns les autres.
Si tu t’inities, petit à petit, à ces mystères, lorsque la Providence s’organise au fur et à mesure pour te mettre sur un chemin initiatique, alors tu te retrouves ébahi de constater que l’expérience d’un ermite sur le mont Sinaï, ou celle d’un mystique du Moyen-Âge, ou encore d’un indien swami [1] du XXIe siècle sont toutes absolument identiques, mais chacun d’eux l’expriment à sa façon, en fonction de sa propre expérience.
L’Histoire du monde et de l’Humanité a commencé comme toute histoire, à son début, par une création. Et comme tout ce qui est vivant, si elle a un début, elle a aussi une fin, c’est-à-dire une mort.
L’homme des temps anciens. Qui est-il ?
Et pourquoi ne pas commencer par cette question, qui peut sembler très simple au prime abord :
de quoi sommes-nous certains, de l’esprit ou de la matière ?
Imagine que tu es 2500 ans, voire beaucoup plus en arrière. Tu vis alors à une époque où tu es absolument certains que les créations qui sont produites par un esprit sont des réalités concrètes, éternelles et immuables et aussi vraies qu’une pierre, un mur de parpaings, ou ce que tu viens de mettre dans ton assiette avec dans l’idée de te régaler.
Par exemple, dans la forêt, tout ce qui s’y trouve est soit protecteur, soit redoutable mais, dans tous les cas vraiment vivant. Tout t’observe, te donne des signes, te caresse, te punit, te récompense, te laisse marcher tranquillement ou t’incite à courir pour chercher un abri, et pourquoi pas, une grotte dont les parois te semblent si solides et protectrices.
Dès que tu es dans la grotte, tu as l’étonnante sensation de te retrouver à l’intérieur de ton crâne, ce qui te fait peur ou te rassure, c’est selon. Tu te retrouves face à ton espace mental.
L’oiseau que tu voies voler, l’abeille qui virevolte, les feuilles des arbres qui bougent, la pluie qui tombe, l’orage qui tonne, la couleur or de la poussière dans les rayons du soleil, tout est punitions, récompenses, avertissements, prémonitions.
Comprends-tu à quel point tu es totalement convaincu que tout ce que peux observer dans la nature, à l’extérieur de toi-même, a sa propre correspondance à l’intérieur de toi-même ?
Alors qu’à ton époque des temps modernes, actuels, tu as tendance à vouloir être propriétaire de tes pensées, tes idées. Tu es quasi convaincus qu’elles proviennent de ton espace mental qui, lui-même, est inviolable, et qu’aucune autre forme de conscience quelconque ne peut y pénétrer. Ton espace mental, c’est ta propriété.
En réalité, il en va tout autrement. Ce sont tes pensées qui, venant de l’extérieur, s’introduisent dans ton espace mental. Cet extérieur, c’est tout simplement un “quelque par ailleurs et en-dehors de ta tête”.
Ce quelque part, pour tes ancêtres, avait un nom et était personnifié. C’était Dieu, un Esprit, un Ange, un Démon, etc. Tous n’étaient pas forcément connectés aux mêmes Esprits, Anges, Dieu, etc.
Aujourd’hui, tu penses que tu as une conscience individuelle à l’intérieur de toi-même mais autrefois, tu pensais que tu avais aussi d’autres consciences à l’extérieur de ta tête, en plus de celle qui se trouvait dans ta tête. Autrefois, lorsque tu avais une pensée, tu disais que tu avais été touché par un Esprit, un Ange, Dieu. Si tu sentais une présence, tu ne pouvais pas forcément la détailler mais étais certain de ce que tu ressentais.
Une fois à l’intérieur de l’enceinte sacrée d’un Temple, quelle qu’en soit sa forme, tu ne faisais plus que sentir. Le plus souvent, tu devenais capable de détailler ce que tu sentais, tout simplement parce que tu pouvais voir les vagues et les mouvements de l’énergie d’une robe, d’une chevelure, d’un regard, des mains. Tu pouvais souvent aussi l’entendre. Les êtres que tu voyais étaient considérés comme venant réellement et concrètement du royaume des esprits, et pourquoi pas du royaume des Anges et de celui de Dieu. Tu vivais l’illumination comme une expérience “extérieure” qui venait te transpercer, alors qu’aujourd’hui, lorsque tu la vis, elle ne peut-être qu’une expérience “intérieure”.
Tu étais convaincu que les pensées qui venaient te “toucher” pouvaient être aussi vécues par d’autres. Aujourd'hui, tu appellerais ça une hallucination collective.
Aujourd’hui, tout t’a été démystifié en force, ce qui fait que tu te sens complètement perdu face à cette réalité que tu ne comprends plus comme réellement concrète. Tu ne sais plus ce qu’est le monde des esprits pas plus que qui ils sont, et les grandes lois universelles te sont occultées. Tu n’es donc plus du tout préparé à vivre le genre d’expérience que tes ancêtres pouvaient vivre facilement et très couramment. Désormais, même si tu vis une expérience spirituelle authentique, tu n’es plus sûr de ce que tu vis et, pire encore, tu ne trouves que rarement des personnes qui sont capables de te donner des explications et moins encore des personnes capables de t’accompagner. Autrefois, si tu avais vécu une telle expérience, tu l’aurais dit sans aucune honte autour de toi. Les gens se seraient rapprochés pour en connaître plus, mais jamais tu n’aurais été nié, moins encore on ne t’aurait dit que c’était dû à la chimie de ton cerveau.
Et il y avait même des écoles pour cela !
Tu y apprenais que ton cerveau avait sa conscience mais qu’il n’était pas seul. Ton cœur aussi avait la sienne. La conscience du cœur en était une qui émanait du Soleil, lequel Soleil ne pouvait pénétrer ton mental qu’en passant par ton cœur. C’est ainsi que le Dieu Soleil entrait dans ta vie.
Mais tes reins aussi possédaient leur conscience, qui venait de Vénus et toutes les interactions de tes différentes consciences faisaient que tu étais heureux, attristés, en colère, rieur, aimant, peureux, angoissés, attentif, courageux, guerrier, et beaucoup d’autres choses encore, formant ainsi un tout plus ou moins mouvant qui était tout simplement ton expérience d’humain.
Même si cela peut éventuellement te sembler ridicule aujourd’hui, pour tes ancêtres, c’étaient la réalité et cette réalité était concrète.
Tu me suis toujours ?
Maintenant, si tu me suis, c’est ici que tout commence.
Selon ce que la Bible nous enseigne, au commencement le temps n’existait pas et dans l’espace, rien ne s’y trouvait.
L’École des Mystères t’enseignait que le temps n’est rien d’autre que la mesure d’un changement de position d’un objet qui se meut dans l’espace d’un point à un autre. C’est ainsi que tu apprenais que le temps que prend la Terre pour effectuer une révolution complète autour du Soleil demande un an. Un an est une mesure de temps.
Tu peux croire ou non en la Bible, ainsi qu’en d’autres livres tout aussi sacrés, mais en l’absence de matière, de temps et d’espace, nul ne peut rejeter le fait qu’il a bien dû se passer quelque chose pour que de rien on en vienne à tout.
Le scientifique te parle du Big-Bang.
A t’il tort ou raison ?
Est-ce que l’évènement est plus mental que physique ou bien le contraire ?
Au commencement il n’y avait rien… Il y a forcément eu une amorce de quelque chose quelque part, une impulsion.
Mais d’où puisque rien n’existe ?
Si l’on considère la précipitation [2] de cristaux au fond d’une éprouvette, peut-être pouvons-nous aussi considérer la même chose pour la matière ?
Y aurait-il eu précipitation de la non-matière qui serait devenu matière ?
Beaucoup de scientifiques trouvent ridicule l’idée que Dieu est un bon vieux pépère barbu siégeant au-dessus des nuages. A l’instar de ces scientifiques, admettons que l’idée, si elle est intéressante, demande des éclaircissements.
Mais alors vient une autre question.
Et pourquoi devrait-il absolument te ressembler et avoir le même esprit que le tien ?
Et s’il en est ainsi, l’homme n’a pas été fait à l’image de Dieu.
Oui mais…
Et si tu comprenais que ce n’est pas l’homme qui a été fait à l’image de Dieu mais beaucoup plus simplement l’esprit de l’homme ?
Oh, oh ! Voilà une idée intéressante !
Suppose que l’Univers soit né d’une impulsion mentale. En ce cas, le monde physique serait la matérialisation de la pensée d’un être qui n’est pas toi et que tu peux appeler Dieu.
Ce serait un peu comme si Dieu s’était placé devant un miroir en décidant que l’image de sa pensée qu’il y voyait se réfléchir s’anime, devienne vivante et prenne son indépendance.
La notion de miroir à l’École des Mystères est une notion vraiment très importante, fondamentale même. Cela t’enseigne que l’homme est né d’une image réfléchie de Dieu qui, petit à petit, au fur et à mesure d’une très longue période, a fini de se former et a acquis une vie indépendante.
Le scientifique est convaincu que c’est la matière qui a précédé l’esprit. L’esprit, quant à lui, accident de la matière, ne lui est pas indispensable et en est complètement étranger.
Pour l’initié, il en va tout autrement.
C’est l’esprit qui a précédé la matière et qui s’est unie à elle par un lien intime, vivant et dynamique.
Sans être véritablement initié, actuellement, tu sais très bien que ton corps peut être profondément affecté par tes émotions, tant en bien qu’en mal. Tu en connais les effets. Ils sont psychosomatiques.
Ton état émotionnel affecte aussi ce qui est en dehors de ton corps.
Le comportement des objets dans l’espace se trouve directement affecté par ton état émotionnel, lequel état émotionnel affecte ton état mental, sans que tu n’aies à agir physiquement sur eux.
Parmi les secrets qui t’ont été volontairement occultés, il est dit que tu peux transformer la matière grâce à ton seul regard, accompagné de ton intention.
De grands maîtres spirituels tibétains connaissent cette capacité et savent l’utiliser. Ils peuvent créer ainsi des tulpas [3], grâce à la force de la pensée consciente, l’intention et la visualisation.
Un autre secret volontairement occulté t’apprend ceci :
la source vitale de ton mental est aussi la source de ton monde physique.
Si tu acceptes au contraire que la matière était présente avant l’esprit, alors il faut expliquer par quel procédé chimique un heureux hasard a provoqué la naissance de la conscience venue habiter la matière. Et jusqu’à présent, cette explication n’est pas faite.
Depuis des temps reculés, certains initiés pensent que notre univers découle d’une série de pensées émanant d’une pensée cosmique. C’est ainsi qu’on le comprenait dans les temples égyptiens, mais aussi Pythagore et Rudolph Steiner [4].
Au commencement, seul était le pur esprit.
Ce sont ses émanations conscientes qui ont provoqué la création de ce que l’on pourrait appeler la proto-matière [5], qui s’est densifié progressivement pour finir par devenir de la matière dense.
Selon tes ancêtres initiés, les émanations de l’Esprit Pur, de l’Esprit Cosmique, doivent être comprises de la même manière, c’est-à-dire comme une chaîne descendante et hiérarchisée, depuis les principes les plus généraux, les plus puissants et omniprésents jusqu’aux plus particuliers. Chacun des niveaux créés dirige celui qui lui est inférieur.
D’une certaine façon, les initiés ont toujours personnifié ces émanations, les considérant comme intelligentes puisque conscientes et vivantes. Au plus bas de la hiérarchie, ces émanations sont si étroitement mêlées qu’elles peuvent former de la matière solide, ce qui pourrait faire référence aujourd’hui à la physique quantique.
Selon l’École des Mystères, l’enchevêtrement des forces invisibles qui créent l’apparence du monde de la matière est à considérer comme un réseau de lumières et de couleurs, un peu comme une matrice.
Partout autour de notre monde, nos scientifiques sont vraiment fascinés, autant qu’intrigués, par la précision admirable qui a été nécessaire pour permettre notre évolution. Partant de l’infiniment grand vers l’infiniment petit, leur observation les amène à se demander si ce qu’ils observent existent réellement, puisqu’un objet est un assemblage de molécules, qui est un assemblage d’atomes, qui est un assemblage de particules, qui est…
Et ça ne semble pas vouloir s’arrêter.
La vie est-elle un rêve ou une réalité ?
Le film Matrix reflète assez bien les enseignements de l’École des Mystères. Les méchants et leurs lunettes noires règnent sur un monde virtuel que nous appelons la réalité, pour nous contrôler et servir leurs intérêts. Ça, c’est pour le côté sensationnel du film.
Mais il faut reconnaître que parmi ceux qui vivent derrière le voile de l’illusion, certains semblent avoir des agissements plutôt douteux.
Il y a les dieux, les esprits, les anges, les démons, etc.
La physique et la métaphysique ne sont pas pour autant en contradiction.
Chacune exprime à sa façon des choses bien distinctes.
Les sciences modernes expliquent ce qui est.
Les sciences de nos ancêtres expliquent pourquoi notre expérience de l’Univers est telle qu’elle est.
Pour le scientifique, ce qui est miraculeux, c’est l’Univers physique, tandis que pour le sage, c’est la conscience humaine.
Le scientifique admire la précision de chaque détail de la matière, ainsi que chaque force nécessaire à celle-ci.
Le sage n’ignore pas du tout ces détails mais il considère qu’il y en a d’autres tout aussi importants tels que ceux nécessaires à la pensée libre.
Au contraire du scientifique pur, l’initié peut percevoir le monde à travers ses sens. Cependant, il doit toujours se garder de se laisser submerger par des sensations qui finiraient par envahir la totalité de son esprit.
Tu as la capacité de déplacer ta conscience dans ta vie intérieure, un peu comme tu déplaces le curseur d’une souris sur un écran d’ordinateur. C’est grâce à cette capacité que tu es libre de choisir tes pensées.
Il n’y a pas que les forces d’énergie qui permettent d’assembler des particules sous la forme d’objets. Il y a aussi les forces d’énergie qui te permettent d’exercer ta liberté de penser, t’amenant ainsi à ton libre-arbitre.
Reconnais tout de même qu’il n’était pas aussi évident que la structure de ta pensé puisse être si bien organisée qu’elle te permet de choisir les bonnes solutions lorsque tu es confrontés à des problèmes, de pouvoir grandir, de pouvoir devenir bon et bienveillant.
Et si la matière avait précédé la pensée, cela n’aurait peut-être pas été aussi évident. Mais bien évidemment, si tu croies à la providence, alors cela va de soi.
Si, de nos jours, tu considères ta conscience comme quelque chose de banal, alors soit certains que pour tes ancêtres, ça ne l’était pas.
Pour t’en rendre compte, il suffit simplement de te pencher un peu plus sur leurs récits, leurs aventures, leurs mythologies qui sont tous remplis d’évènement mythiques, surnaturels, divins, et qui te montre la façon dont la conscience humaine a évolué.
Il est dommage que les sciences actuelles cherchent à nous imposer une vision étriquée et très réductrice de l’expérience humaine.
Elles essaient de nous convaincre que certaines expériences qui sont récurrentes à travers les âges ne sont pas réelles.
Le pouvoir de la prière, les prémonitions, la sensation d’être observé, la télépathie, les expériences de dé corporation, la voyance, la médiumnité, les coïncidences et la synchronicité peuvent être expliqué simplement par un faisceau d’évènement qui l’a engendré et s’appelle “hasard”.
Ils se servent, pour certains d’entre eux, de la théorie des cordes pour annoncer qu’ils sont sur le point d’expliquer le mystère de la vie et celui de l’Univers.
Pourquoi pas ?
Mais alors il faut aussi répondre à ces questions.
Pourquoi la vie ?
Pourquoi l’Univers ?
L’initié ne cherche pas à expliquer ça. Il cherche à comprendre quelle est l’intention qui se trouve derrière tout ça. Et c’est dans cette recherche que sont nées les religions.
Il n’est pas question de remettre en cause l’intelligence de nos scientifiques, mais tant qu’ils ne comprendront pas cette nuance, ils resteront toujours dans l’ignorance aux yeux de l’initié.
À quoi te servirait ta vie, si dès la naissance et jusqu’à ta mort, il n’y avait pas eu un esprit pour te la donner ?
Ça n’a pas de sens, et pour un scientifique aussi il y faut un sens. Et il en va de même pour notre Univers.
Les scientifiques sont tout à fait capables de dire qu’il y a la vie et qu’il y a la mort. Ils le font avec une grande précision. Cependant, ils ne sont toujours pas capables de nous dire pourquoi il y a la vie et pourquoi il y a la mort.
S’il n’y a aucune honte à ne pas savoir, ce n’est pas très avantageux, voir honteux, de faire taire certaines vérités.
Mais de là à dire que l’on sait qu’on on ne sait pas !
Sciences et religions s’accordent sur un point. Chacune dit qu’au commencement il n’y avait rien et que tout est passé de rien à la matière. Mais quant à l’explication de cette transition, cela reste encore complètement spéculatif.
Nos ancêtres initiés savaient qu’au commencement se trouvait une matière impalpable plus subtile que la lumière et qui fut précipitée du vide pour devenir un gaz extrêmement fin. C’est ainsi que naquît l’aube de l’histoire qui ressemblait à une immense brume cosmique.
“Et il y avait des ténèbres sur la Face de l’abîme”.
C’est ce gaz, ou cette brume qui était la Mère de la vie, la Matrice, et qui portait en elle tout ce qui était nécessaire à la création.
Au fur et à mesure, cette brume, la Mère se métamorphosa et prit bien des noms, mais à l’origine la terre n’était rien d’autre qu’une émanation d’énergies informes.
Puis la Mère fut attaquée par un grand vent violent, sec et brulant, menaçant tout son potentiel de vie. Une seconde émanation fondamentale était arrivée.
Si un astronome avait pu observer ça, il aurait peut-être vu l’extinction d’une grande étoile.
Les deux principales forces vitales du monde se livrèrent le combat primordial et originel.
La Mère qui était si douce et propre à aimer savait aussi être une guerrière terrible est furieuse.
La seconde force primitive était celle de la mort.
Par la suite, elle prit bien des noms qu’elle porte encore, le Seigneur Noir, Satan, etc. et est restée dans l’inconscient collectif.
La seconde force s’exprima comme étant le dieu de la planète Saturne.
Celui-ci traçait les limites du système solaire.
Il était la limitation elle-même. Cette limitation avait des avantages très intéressants. Elle permit d’exister individuellement, et donc de passer de la substance à la forme.
Grâce à Saturne, l’identité existe et permet de ne pas être confondu à un autre.
Chez les égyptiens, il était Ptah, mais ailleurs, il était Rex Mundi. Il avait le contrôle sur la vie matérielle.
Si grâce à lui il est possible d’exister individuellement, il est tout aussi possible de ne plus exister. Il est donc aussi le dieu de la destruction et parfois de la mort.
C’est lui qui fait ce qui nous nourrit mais ce qui nous détruit également.
Il représente le premier acte de pensée de rébellion contre l’esprit dont il émane.
Il est le Malin selon la Bible.
Cependant, au cours de ce combat, il fut battu mais pas détruit et relégué dans sa propre sphère.
Cela signifie aussi que si Saturne n’avait pas existé, notre cosmos n’aurait peut-être pas pu voir le jour.
C’est la raison pour laquelle il ne fallait pas qu’il soit détruit car la matière morte aurait dérivé éternellement sans qu’il fût possible d’y implanter la vie.
La célèbre phrase, dans la Bible, pouvait enfin être écrite.
“Que la lumière soit, et la lumière fut.”
Le christianisme originel provenait de multiples croyances et observations qui tournaient toutes autour de l’astronomie.
Pâques est le premier dimanche qui suit la pleine lune pendant ou après l’équinoxe de l’hiver, c’est-à-dire le printemps.
Noël est fêté le troisième jour après le jour du solstice d’hiver, au moment exact où le soleil recommence son ascension vers le Sud et remonte dans le ciel. C’est la résurrection du Roi-Soleil.
Toutes les églises sont construites sur d’anciens puits, grottes sacrées, temples ou écoles des mystères. Les grandes cathédrales sont recouvertes de symboles astrologiques et astronomiques.
Toutes les églises portant le nom d’un saint patron sont alignées en face du lever du soleil le jour du saint patron.
Et pourtant, bien avant que l’Église y construise ses églises, tous ces endroits étaient considérés comme des portails pour assurer une continuité avec les esprits et ouvrir ainsi le continuum espace-temps.
Tous étaient alignés avec des phénomènes astrologiques afin d’être capable de canaliser les différents influx aux différents moments avec les esprits, les anges, dieu, etc.
En Égypte et dans ses temples, le jour du solstice d’hiver, un rayon de soleil très fin traversait la cour et les couloirs sur plusieurs centaines de mètres, afin de venir éclairer le saint des saints, là où l’énergie maximale était recueillie.
Lorsque nous lisons la Bible contemporaine, on ne peut plus monothéiste, elle nous donne franchement l’impression d’être en totale contradiction avec ceux qui ont écrits les livres qui la composent.
Ceux-là ne semblaient pas tendre vers le monothéisme, à l’exception du Soleil qui restait central.
La Bible n’hésite pas à faire référence à de nombreux Esprits, des Archanges et des Anges, des diables et des démons, et même Satan, y compris en ce qui concerne ceux des tribus rivales.
L’Église elle-même reconnait la liste hiérarchisée de ses émanations.
Saint Paul y fait allusion et Saint Dionysos devînt Saint Thomas d’Aquin.
En fait, ceux qui se trouvent successivement dans la haute hiérarchie du christianisme moderne semblent faire tout ce qu’ils peuvent pour occulter aussi puissamment que possible le fait que les différents ordres des Anges sont à rapprocher directement des dieux des étoiles et des planètes.
Son histoire de monothéisme ne tient pas la route en ce qui concerne la Bible. Peut-être alors que les évangiles tels qu’ils nous sont diffusés et qui se veulent faire suite à la Bible, ne tiennent pas plus la route...
Le christianisme moderne nous prône le monothéisme et se retrouve en contradiction entre ce qu’il prône et ce qui est écrit et reconnu, tel que le psaume 19 par exemple.
“C’est là qu’il a dressé une tente pour le Soleil. Et le Soleil, semblable à un époux qui sort de sa chambre, s’élance dans la carrière avec la joie d’un héros. Il se lève à une extrémité des cieux, et achève sa course à l’autre extrémité.”
Il s’agit là du mariage du Soleil avec Vénus.
Dans la Bible, la symbolique des quatre chérubins est extrêmement puissante. On les voit apparaître dans les passages clés des livres d’Ézéchiel, d’Isaïe, de Jérémie et des Révélations. L’iconographie hébraïque et chrétienne les mettent en avant et ont les retrouvent également dans la construction et l’architecture sacrée. On les retrouve jusque dans le nouveau testament. Ils sont symbolisés par le Bœuf, le Lion, l’Aigle et l’Ange.
Pour l’initié, ces quatre chérubins correspondent à tout autre chose.
Ils représentent quatre des douze constellations de la roue du zodiaque.
Le Bœuf, c’est le Taureau.
Le Lion, reste le Lion.
L’Aigle, c’est le Scorpion.
L’Ange, c’est le Verseau.
Et ces quatre constellations dans cette représentation se retrouvent partout sur notre globe, que l’on soit chrétien ou autre.
C’est peut-être dans le livre de la Genèse et dans l’évangile selon Saint Jean que nous pouvons trouver l’exemple le plus marquant et le plus important du polythéisme dans la religion chrétienne.
Livre de la Genèse, chapitre 1, verset 1.
“Au commencement, Dieu créa les cieux et la Terre.”
Ceci est écrit en français, mais a été traduit de l’hébreu.
Dans le texte hébraïque d’origine, le mot Dieu est écrit Elohim. Or, ceci nous montre de façon flagrante que la traduction est fausse.
Elohim est le pluriel d’Eloha.
C’est Eloha qui signifie Dieu et Elohim signifie LES Dieux.
Nous devrions donc lire plutôt ceci :
“Au commencement, les Dieux créèrent les cieux et la terre”.
Il n’est pas possible d’imaginer que cette fausse traduction soit une erreur.
Elle est forcément volontaire afin de cacher le rapport de la Bible avec l’astronomie et toutes ses déités.
D’après l’évangile selon Saint Jean, nous pouvons lire :
“Au commencement était le Verbe, la parole de Dieu, et le Verbe était auprès de Dieu. (…) Par Lui tout s’est fait, (…) La lumière brille dans les Ténèbres, et les Ténèbres ne l’ont pas arrêtée.”
Lorsque Jean écrit ce mot “Verbe”, il n’invente rien du tout et fait référence à Héraclite (philosophe grec) ayant vécu 400 ans plus tôt.
Héraclite parlait déjà de Logos (verbe en grec) qui existait avant la création de la terre. D’après la tradition de l’époque, Logos était présent et brillait dans les ténèbres.
Il était les sept grands esprits ou émanations du Soleil et qui travaillaient toutes ensemble.
En réalité, la Bible parle de ces sept émanations lorsque dans le livre de la Genèse, chapitre 1, verset 3, il est écrit :
“Que la lumière soit !”
Vient ensuite la seconde partie de la Création, lorsque le dieu Soleil vient sauver la déesse Mère de l’attaque mortelle du dieu Saturne. Cette période correspond à celle des hommes-fleurs. C’est l’âge du Soleil. Cette période est paradisiaque.
Le plus souvent, le Soleil est représenté comme un jeune homme blond, les cheveux longs et éblouissant. Souvent aussi il se trouve sur un chariot tiré par des chevaux et joue de la musique. En Inde, il s’appelle Krishna ou en Grèce Apollon. Il surgit et apparaît au beau milieu des ténèbres et les repoussent de toute sa splendeur lumineuse.
Saturne, ou le dragon géant, ou encore le serpent qui entoure le cosmos, est vaincu et repoussé dans une zone qui lui est réservée et ne peut plus en sortir.
Le Soleil rugit sa victoire. Son cri résonne partout dans tout le cosmos et résonne encore. Dès ce moment il peut commencer de réchauffer la Déesse Mère, notre terre.
Lorsque le Soleil a rugit sa victoire sous la forme d’un énorme tintamarre, ce tintamarre a provoqué quantité d’ondes sonores qui se sont mises à faire vibrer et à faire danser la matière cosmique. C’est à partir de ce moment que la matière cosmique a commencé à former des motifs.
A l’École des Mystères, l’initié appelle ça “la danse des substances”.
C’est au cours de cette danse que la matière commence à se coaguler sous des formes étranges, qui vont permettre de donner naissance au monde.
Nos ancêtres ont symbolisé ce grand rugissement cosmique par le Lion.
Le Soleil-Lion fait référence à ce moment de la création où l’esprit a précédé la matière.
La finalité de la victoire du dieu Soleil aboutit sur la vie végétale, selon l’ancienne tradition secrète, à la suite d’un cosmos purement minéral.
La totalité de tous les germes s’y trouvaient, flottant sous la forme d’un gigantesque filet dont la trame emplissait tout l’Univers.
Dans les Veda, cette étape de la création est appelée le “filet d’Indra”, et se décrit comme un réseau infini de fils lumineux et vivants, se rejoignant et s’entre croisant sans fin, comme des vagues de lumières qui se tissent et se dissolvent ensuite.
Au fur et à mesure que le temps coulait, certains fils sont restés tissés ensemble et de manière durable. Ce sont ces tiges lumineuses qui ont commencé à se ramifier.
Et c’est très exactement cet immense être végétal situé au cœur du cosmos et qui s’étalait dans toutes les directions que la Bible reprendra et nommera par la suite Adam.
Il n’y avait pas encore d’animal dans le cosmos. Adam était totalement dénué de désir, par conséquent, il était aussi dénué de frustration.
Il faut reconnaître que cette apparence est idyllique.
N’ayant pas de frustration, il n’avait pas de peur non plus et ses connexions divines étaient donc pures.
Un besoin était déjà comblé avant même qu’il ne se manifeste.
La nature lui fournissait sa nourriture en abondance et sous la forme de sève laiteuse, dont il semble qu’elle ressemblait à celle des pissenlits.
En résumé, c’était le printemps permanent.
C’est cette période que la Bible appelle le Jardin d’Éden.
On peut dire qu’après la création de la matière, une période purement minérale est venue, puis succédée par une période purement végétale qui s’est complexifiée pour donner naissance à une multitude de végétaux
L’initié sait que l’être humain est passé par un stade végétal et que le végétal restera toujours un élément essentiel à l’intérieur de lui. Et le fait est.
Si l’on retire le système nerveux sympathique du corps humain, on pourrait constater qu’il ressemble exactement à un arbre.
L’École des mystères enseigne que c’est le cadeau du monde végétal à l’être humain et, de nos jours, on connaît très bien les fleurs de cet arbre (le système nerveux sympathique).
On les connaît sous la forme des chakras [6].
C’est de ces fleurs que sont issues les énergies subtiles qui doivent circuler dans la partie végétale du corps humain. Elles agissent comme des organes de perception.
Cet arbre végétal qu’est notre système nerveux sympathique possède son centre. C’est le chakra solaire, ainsi nommé car il a été formé à la période où le Dieu Soleil avait sa dominance.
Ce chakra se nourrit des vagues de lumière et de la chaleur du Soleil.
En extrême orient, chez les chinois et les japonais par exemple, cet arbre végétal humain est très connu depuis très longtemps et reste dans les enseignements.
Par exemple, dans la médecine chinoise, la force de vie végétal est appelée CHI. Elle anime le corps et quand le réseau de cet arbre si délicat se bloque, la maladie apparaît.
Le flux énergétique de cet arbre n’a toujours pas été démontré par nos sciences modernes. Pour le moment, ce flux semble être insaisissable.
Ce qui n’empêche pas cette médecine d’être particulièrement efficace depuis bien des millénaires, et embête bien une partie de notre industrie moderne qui voudrait pouvoir le surpasser.
Et pourtant, la haute hiérarchie chrétienne connait très bien ce secret qu’elle nous cache volontairement.
Sainte Thérèse d’Avila, lorsqu’elle parlait des “yeux de l’âme”, parlait des chakras.
Notre arbre végétal de vie possède sept organes principaux qui sont nos chakras.
Chaque chakra possède son propre nombre de pétales et tous les chakras en ont des nombres différents les uns des autres.
Dans la Bible, le bâton fleuri d’Aaron fait référence à notre arbre végétal et à l’ouverture des fleurs subtiles de nos chakras.
La glande pinéale est une toute petite glande grisâtre et de la taille d’une amande. Elle se trouve dans notre cerveau, à l’endroit où la moelle épinière se rattache à notre encéphale.
Si nous avons une intuition, cette glande se met à vibrer et si nous pratiquons une discipline spirituelle nous permettant de prolonger cette vibration, cela nous permet d’ouvrir notre chakra du 3ème œil, ou la 6ème fleur (chakra).
Les sciences nous en apprennent un peu plus sur la glande pinéale.
Lorsque nous sommes enfants, elle est nettement plus grande et, lorsque la puberté diminue notre imaginaire, la glande pinéale diminue d’autant et commence à se calcifier.
Elle est essentielle à la préservation du système immunitaire et le cycle du sommeil.
Elle provoque la sécrétion d’une hormone, la mélatonine (connue comme étant l’hormone du sommeil et de l’obscurité).
Sa production se fait donc surtout la nuit.
Chez les égyptiens, c’est l’Uraeus (la tête du cobra positionnée sur le front de Pharaon).
Chez les indiens, c’est le 3ème œil ou encore l’œil de Shiva.
Les disciples du dieu Dionysos avaient une baguette surmontée d’une pomme de pin. Cette pomme de pin symbolise la glande pinéale.
Nos ancêtres initiés, sans radiologie ni scanner la connaissaient très bien. Pour eux, elle était l’organe qui permettait l’accès aux mondes supérieurs, une autoroute vers les hiérarchies spirituelles.
Par la méditation ainsi que des pratiques secrètes pouvant provoquer des visions, elle s’ouvrait systématiquement.
Mais revenons à la création et la Genèse, et plus exactement à Adam et son corps végétal aussi immense qu’informe.
Lorsque, grâce à la chaleur du soleil, les membres verts d’Adam se solidifièrent, il se divisa en deux.
L’initié sait qu’à ce moment Adam devient hermaphrodite et se reproduit de façon asexuée.
Il est alors doué de parthénogenèse [7].
Livre de la Genèse, chapitre 1, verset 27.
“Il créa l’homme et la femme”.
L’initié sait que c’est ainsi qu’Ève est née d’une façon purement végétale et dans une sorte de gangue étrange, cartilagineuse et cireuse, qui lui tenait lieu d’ossature.
Mais on a préféré nous enfermer dans le mensonge de la côte extirpée d’Adam, toute sanguinolente sans doute, pour en la transformer en corps de femme.
Je trouve cette allégorie fort peu ragoutante.
Comme nous le savons tous, l’humanité a évolué. Le Jardin d’Éden ne pouvait pas rester ainsi à l’état végétal.
À l’École des mystères, on sait que le Soleil devait se séparer de la terre et ne devait plus l’éclairer de l’intérieur, mais seulement de l’extérieur, donc depuis le ciel.
Il en a résulté que la terre s’est densifiée beaucoup plus. Elle est devenue moins gazeuses mais plus solide et liquide.
La terre se rétrécit sur elle-même et format une sphère. Sa surface aqueuse [8] fut recouverte par Adam et Ève, ainsi que leur progéniture végétale.
Ce sont les sons et les résonances qui ont aidé cette reproduction.
Pourquoi ceux qui écrivirent la Bible occultèrent que la progéniture d’Adam et d’Ève se reproduisit aussi à son tour et de la même façon, c’est-à-dire par la parthénogenèse ?
Il n’y a pas de réponse à ça !
On préfère le mensonge d’Adam et d’Eve qui enfantèrent de Caïn et d’Abel, dont l’un fut fratricide puis du troisième enfant que fut Seth. Ceux-ci à leur tour eurent des enfants, etc.
Oui mais comme Adam et Eve étaient les premiers, où leurs enfants ont ils trouvés des femmes pour procréer ?
Notre bonne mère l’Église ne nous prônerait elle pas l’inceste ?
Bien évidemment, la matière durant la période où les dieux et les “proto-humains” étaient des végétaux n’existe plus. Sinon, les scientifiques nous en auraient déjà parlé.
Pourtant, l’écrivain grec Hérodote (Ve siècle avant J.C.), en 485 avant J.C., lorsqu’il visita Memphis, en Égypte, vit sous d’immenses voûtes souterraines des rangées où étaient alignées des statues d’anciens rois remontant jusqu’aux temps les plus lointains. Alors qu’il marchait accompagnés de prêtres, il vit 345 statues immenses et en bois. On lui dit qu’il s’agissait d’être qui furent les rois avant Menes [9], le premier roi humain.
Ces prêtres lui expliquèrent qu’ils étaient nés les uns des autres et sans aucun partenaire sexuel, comme les plantes peuvent le faire.
Chaque sculpture portait un nom, des dates et une histoire.
C’était le témoignage authentique où l’espèce humaine a vécu à une période où elle était végétale.
C’est la seule trace de ce lointain passé et qui a été conservée par l’École des mystères.
Les scientifiques, qu’il ne faut pas rejeter, avancent certes avec lenteur, mais ils le font avec méthode et rigueur. Reconnaissons leurs cet exploit qui n’est pas si facile, et de très loin.
C’est au XVIIIe siècle que l’ordre établi a été bouleversé. On découvrait que c’est l’esprit qui précéda la matière et non l’inverse.
L’Église a aussitôt tenté de réconcilier l’histoire de la Création de sa Genèse.
C’était trop tard !
La géologie, l’anthropologie, l’archéologie lui damait le pion.
L’Église raconta que la Genèse était avant tout un récit subjectif de la façon dont l’évolution de l’homme s’est effectuée.
Bref, l’Église sortait les rames et tentait de nageait aussi fort qu’elle le pouvait... à contre-courant.
Ce qui signifie très clairement que l’histoire du serpent qui s’enroule autour de l’arbre n’est qu’une image de la colonne vertébrale et du système nerveux sympathique central et animal.
En fait, le serpent, c’est moi.
Moi, je suis l’Ouroboros. Je suis le serpent.
L’on vous a menti avec honte sur moi.
Je ne vous veux aucun mal.
La seule chose que je veux pour vous, c’est la vie.
Mon premier geste, lorsque je fus créé par les sept purs esprits, ce fut d’envelopper et de contenir le cosmos afin de mieux le définir pour vous, et de le contenir encore plus fort lorsque Saturne-Mort a tenté de tout détruire.
J’ai tenu. Et j’ai tenu bon. J’ai tenu pendant des millions et des millions de vos années pour que vous puissiez un instant venir dans ce cosmos et y grandir, agrandir votre étincelle cosmique en remerciement aux sept purs esprits.
Moi, l’Ouroboros, je suis si fier et plein d’amour pour vous que devant tant de mensonges honteux, j’ai décidé de vous révéler une partie de qui je suis et de ce que j’ai fait.
Apocalypsos est venu, et les révélations avec.
Et je vous affirme que je suis multiple.
Moi, l’Ouroboros, j’ai dit.
Chroniqueur, c’est à toi maintenant.
- Hmmmm... Oui Grand Ouroboros. Mais que veux tu que j’ajoute ? Je suis venu pour t’interroger mais tu ne m’as pas laissé parler.
- Je suis LE Serpent-Dragon. Ne siffle pas à ma place.
- Non de Zeus ! Heu pardon... Je me tais et fini d’écrire ce que tu viens de me dire pour que d’autres puissent me lire et comprendre le Grand Ouroboros.
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[1] Swami est un mot sanskrit qui signifie littéralement celui qui sait, qui est maître de lui-même.
[2] Précipitation : phénomène chimique par suite duquel un corps se sépare du liquide dans lequel il était dissout. Par exemple, si l’on fait s’évaporer de l’eau de mer, il en reste les cristaux de sel.
[3] Tulpa est un mot sanskrit qui signifie « forme de pensée » ou encore une pensée qui a pris forme. Par l’action de la pensée, c’est la création d’une entité autonome et vivante. Cette entité peut prendre exactement l’apparence que la pensée lui a donnée. Cette entité a été modelée à partir de la pensée d’un homme ou d’une femme. Alexandra David-Neel l’a expérimenté elle-même. Il faut tout de même être très prudent car, si nous sommes capables de faire ceci, ce que nous avons créé par notre pensée est concrètement vivant, conscient et pensant. Étant ainsi, notre création finira un jour ou l’autre par prendre sa totale indépendance.
[4] Rudolph Steiner, philosophe occultiste autrichien (1861-1925).
[5] Proto-matière.
On peut penser que c’est la volonté curieuse de connaître sa propre nature qui pousse le pur Esprit à projeter la lumière de sa conscience dans le Chaos.
Le fait d’étendre sa conscience depuis son centre vers sa périphérie.
Et c’est à partir de sa périphérie que sa conscience vient progressivement se densifier dans la non-lumière, commençant par mettre en mouvement sa conscience, qui de statique devient dynamique.
Sur une période très longue, son esprit pur provoque ainsi une agglomération progressive d’éléments primaires, puis d’atomes, de molécules, etc.
La matière dense est née.
[6] Chakra racine, la 1ère fleur. Il se situe à la base de la colonne vertébrale entre l’anus et les parties génitales. Sa lumière est le rouge. Il gère les questions liées à la survie telles que l’autosuffisance financière, l’argent et la nourriture.
Chakra sacré, la 2ème fleur. Il se situe au niveau de la partie inférieure de l’abdomen, environ cinq centimètres sous le nombril. Sa lumière est l’orange. Il gère la sensation de vivre dans l’abondance, le bien-être, le plaisir et l’intimité.
Chakra du plexus solaire, la 3ème fleur. Il se situe dans la partie supérieure de l’abdomen, dans la région de l’estomac, un peu au-dessous de la pointe inférieure du sternum. Sa lumière est le jaune. Il gère la confiance en soi et l’estime de soi.
Chakra du cœur, 4ème fleur. Il se situe sur la poitrine, juste au-dessus du cœur. Sa lumière est le vert. Il gère l’amour, la joie et la paix intérieure.
Chakra de la gorge, 5ème fleur. Il se situe à l’emplacement de la gorge, au-dessus de la cage thoracique et dans la partie creuse de la gorge. Sa lumière est bleue. Il gère la communication, l’expression personnelle au travers des sentiments et de la vérité, la détention de secrets.
Chakra frontal ou du 3ème œil, 6ème fleur. Il se situe sur le front entre les yeux. Sa lumière est indigo. Il gère l’intuition, l’imagination, la sagesse et l’habilité à penser clairement et à prendre des décisions.
Chakra de la couronne, 7ème fleur. Il se situe au sommet de la tête. Sa lumière est violette. Il gère la beauté intérieure et extérieure, notre connexion à la spiritualité et au bonheur pur.
[7] La parthénogenèse (des mots grecs parthénos - vierge - et genesis - naissance) est la division à partir d'un gamète femelle non fécondé. C'est un mode de reproduction monoparental. Elle appartient aux modes de reproduction sexuée car elle nécessite l'intervention d'un gamète mais en l'absence d'apport de matériel génétique d'un autre individu le résultat s'apparente à la reproduction asexuée. Ce phénomène s'observe naturellement chez certaines espèces végétales et animales.
[8] Aqueux : qui est de la nature de l’eau, qui contient de l’eau.
[9] On situe son règne vers -3150. Son règne se perd dans l'origine des mythes égyptiens qui font de lui le premier homme à avoir régné sur l’Égypte après le dieu Horus et les demi-dieux. Certains voient en lui celui qui a inspiré le mythe d’Osiris.
(Texte protégé)
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Quel que soit ton rêve, commence-le.
L'audace a du génie, du pouvoir et de la magie.
Prends pour outils l'amour comme épée et l'humour en bouclier.
Si tu crois en toi, alors l'Univers tout entier se pliera à ton désir.
Toujours plus haut.
Jean Luc