Lettre à mes amis qui ont la migraine
Il était une fois...
Il était une fois un être doué d'une intelligence si grande que le cerveau faisait partie intégrante du corps et le corps partie intégrante du cerveau. Il n'aurait pu être possible de les dissocier tellement l'un était l'autre et l'autre était l'un.
Cet être si précieux, si important aux yeux de son créateur, était si bien conçu que son créateur lui-même en avait fait son exemple, en lui laissant le champ libre pour mener sa vie exactement comme il le souhaitait.
Le croiriez-vous si je vous dis que le créateur lui-même lui donna, en un temps si reculé que les mémoires en sont effacées, tous les atouts maîtres afin que sa création puisse créer elle-même son environnement, sa vie quoi, et même la diriger à sa guise ?
Dès lors que l'être fut détenteur de ces formidables options, il n'eut d'autre idée que de les utiliser.
Et il les utilisa, les utilisa, les utilisa...
Et le temps a défilé, défilé, défilé...
La nuit a fait place au jour et le jour éclaira la nuit.
Cependant, au fur et à mesure et sautant, virevoltant, d'une idée à l'autre, l'être grisé de sa propre puissance a pris possession de ses envies et surtout, de qui il était devenu.
Vous rendez-vous compte ce que c'est que d'être, à l'image de son créateur, devenu capable de créer à son tour et de le faire sans restriction aucune ?
Et puis, de fil en aiguille, l'ivresse a gagné du terrain sur la pureté de l'idée.
Était ce bien ou mal, nul n’aurait pu le dire ?
La magie de la créativité de l'être était si grande !
Il y eut tant de belles choses poussant l'être à devenir humain que ce serait pure folie de dire que les idées créatrices étaient mauvaises. Cependant, toutes les idées n'étaient pas bonnes non plus.
Parmi les pires, mais ce n'est pas la seule, il y eut la « tradition culturelle ». Quel que fut son domaine, religion, société ou familiale, l'être humain n'avait pas été créé pour rester cantonné à un acquis et devenir un avoir, mais seulement pour acquérir un être et devenir un savoir.
Oui mais voilà !
Aussitôt des êtres ayant acquis le savoir en ont fait un avoir et le savoir est resté là, sans être.
Aujourd'hui encore et depuis bien longtemps, ces détenteurs autoproclamés du savoir enseignent que sans eux, personne ne peut savoir et qu'il vaut encore mieux avoir plutôt que d'être. Les filous ! Les voyous !
Pour y parvenir, la culpabilité et la peur ont été inventées. Dès lors que ces inventions furent mises en place, la volonté de l'oubli a prit la suite.
Les possibilités à se manifester de la Volonté-De-l'Oubli sont infinies. Absolument tous les coups sont permis ! Rien ne la rebute jamais. La drogue sous toutes ses formes est là, bien plantée et inamovible. Inamovible uniquement selon les apparences car l'échappatoire n'est pas un leurre et pourtant bien réelle. Alcool, drogues dures ou douces, cigarettes, culpabilités, religions plus ou moins austères et sectarismes, pensée unique, et la liste ne peut être exhaustive tant les nouveautés affluent toujours tant et plus. Consumérisme et sexualité dangereusement débridée font partie des dernières, avec la docilité impitoyable de l’informatique par le truchement de l’électronique. Tout ceci ne devrait être là que pour servir l’homme et non pas le contraire.
Et pendant ce temps là ?
Pendant ce temps là les mémoires n'ont pas toutes été occultées ! Rendons grâce au créateur qui a du placer la micro-puce exactement là où il le fallait et comme il le fallait car la vie se déroule toujours exactement comme elle le doit, que l'on soit d'accord ou non.
Notre cerveau, même un cerveau lent, n'est rien d'autre qu'une sorte d'antenne sacrée qui n'a de cesse de capter les informations utiles, seulement celles qui sont utiles et non les autres.
Du reste, l’humain ne possède aucune intelligence individuelle et utilise son cerveau-antenne pour se connecter à l’intelligence unique et cognitive qui se trouve quelque part, dans la mémoire du temps... à l’endroit même d’où il vient. Certains humains savent mieux se connecter que d’autres, et d’autres moins mais ne sont pas plus sots pour autant.
Habitué qu'il était à l'origine de fonctionner avec le corps, il lui a bien fallut se rendre à l'évidence. S'il voulait continuer de fonctionner, il ne pouvait plus le faire avec le corps dès lors que le corps ne le souhaitait plus. A son corps défendant du reste !
Imaginez ceci, mes amis. Une machine, quelle qu'elle soit, a nécessairement besoin d'une source d'énergie pour fonctionner, or le Cerveau-Corps avait la sienne. Par la nourriture terrestre (Gaïa-la-Mère) mais aussi celle céleste (Univers-Dieu), le Cerveau-Corps fonctionnait fort bien.
Chaque jour nouveau suffisait et apportait au Cerveau-Corps une graine.
C’est ainsi que tout coulait de Source.
Oui mais voilà !
Voyant que le corps prenait la tangente, le cerveau finit par décider de fonctionner en cercle, de son côté et seul, laissant le soin au corps d'en faire autant.
Et le corps sur sa tangente filait en ligne droite en se fichant bien des courbes...
La problématique continuait de grandir car pour nourrir les deux à la fois, il n'y avait (et n'y a encore aujourd'hui) qu'une seule et unique graine chaque jour.
De guerre lasse, le cerveau finit par dire au corps :
- Puisse que toi le corps, tu souhaites faire ceci et que ce n'est pas du tout compatible avec le fonctionnement qui nous a été prévu pour nous deux ensemble, que nous avons à nous deux qu'une seule et unique graine chaque jour, je décide de te laisser ta part. Quant à moi, et bien tant pis, je prends ma demi-graine et je garde ma mi-graine.
Mes amis, prenez garde à vos migraines. Il se pourrait bien qu'elles ne soient que des mi-graines. Alors elles ne correspondraient à rien d'autre qu’à des écarts de vie et de compréhension de vie. Dès l'instant que vous vous forcez à vivre quelque chose qui vous est intolérable, une forme de violence à un niveau quelconque, il y a forcément un déclenchement psychosomatique qui en découle.
Plus la violence est grande et plus la réponse l’est aussi.
Il n'y a pas que les migraines (mi-graines), il y a aussi les cancers (quand-sert ?), les problèmes de sang (le sang est la conscience qu'on sent), les problèmes miello-quelque-chose (miel-os).
Je vous remercie d'avoir eu la patience de me lire jusqu'ici.
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Quel que soit ton rêve, commence-le.
L'audace a du génie, du pouvoir et de la magie.
Prends pour outils l'amour comme épée et l'humour en bouclier.
Si tu crois en toi, alors l'Univers tout entier se pliera à ton désir.
Toujours plus haut.
Jean Luc
Sujet: Lettre à mes amis qui ont la migraine 
Mer 9 Aoû 2017 - 18:10
