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 les freres et les soeurs de sang cachés de Jesus

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chantara
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MessageSujet: les freres et les soeurs de sang cachés de Jesus   les freres et les soeurs de sang cachés de Jesus Icon_minitimeVen 29 Déc 2017 - 19:34

les freres et les soeurs de sang cachés de Jesus

Les textes canoniques sont formels : Jésus avait des frères et sœurs de sang. Un fait combattu par l'Église au nom de la virginité perpétuelle de Marie.

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Jésus avait-il des frères et sœurs ou aurait-il été – fait rarissime ! – l'enfant unique d'une famille israélite du premier siècle ? Question très discutée, mais pour des raisons qui n'ont pas grand-chose à voir avec l'histoire. Si l'on consulte les Évangiles, les données sont d'une évidence aveuglante : autant Marc que Matthieu, Luc et Jean mentionnent l'existence de frères et sœurs de Jésus. L'évangile de Marc indique même leurs noms : « N'est-ce pas le charpentier, le fils de Marie et le frère de Jacques, de Josès, de Jude et de Simon ? Et ses sœurs ne sont-elles pas ici chez nous ? »

source : le point.fr

Les évangiles synoptiques et de nombreux textes apocryphes mentionnent les frères de Jésus et indiquent leurs noms : Jacques, Joseph (parfois appelé Joset), Jude et Simon.

De très nombreux documents chrétiens attestent de l'appellation « frère du Seigneur » donnée à Jacques le Juste et Flavius Josèphe évoque « Jacques, frère de Jésus, appelé Christ ». Les plus anciens témoignages littéraires sont des lettres de Paul de Tarse, qui dans les années 50 parle à ses interlocuteurs de « Jacques, le frère du Seigneur » et d'autres « frères du Seigneur » au statut moins important.

Parmi eux, Jacques le Juste a joué un rôle considérable dans le mouvement créé par les disciples de Jésus et l'a dirigé jusqu'à son exécution à Jérusalem en 61/62.

Toutefois, ces « frères du Seigneur » semblent avoir été embarrassants pour l’église catholique. Ainsi, ils sont peu à peu oubliés et perdent leur qualité de frères, en même temps que se développe le culte de la chasteté, dont la mère de Jésus devient le symbole et qui trouvera son apogée dans la doctrine de sa virginité perpétuelle. À partir du début du Ve siècle, avec la proposition de Jérôme de Stridon, il n'est plus question que de « cousins » de Jésus.

Dans le christianisme oriental, les frères de Jésus sont des enfants que Joseph a eus avec une autre femme avant d'épouser Marie. Dans le christianisme occidental, ce sont des cousins de Jésus. Les protestants estiment souvent que Marie a eu, après la naissance de Jésus, des enfants avec Joseph, hypothèse qui n'altère pas la virginité de Marie à la naissance de Jésus.

La question des frères et des sœurs de Jésus fait encore l'objet de nombreux débats en raison de leur impact théologique bien « plus important que l'impact historique qui lui relève plutôt de l'anecdotique

De très nombreux documents chrétiens attestent de l'appellation « frère du Seigneur » ou « frère de Jésus » donnée à Jacques le Juste et Flavius Josèphe parle de « Jacques, frère de Jésus, appelé Christ », lorsqu'il relate son exécution. Évidemment, cela pose problème puisque non seulement Jésus n'a pas de frère dans la tradition catholique, mais sa mère Marie est une vierge perpétuelle, ce qui peut difficilement être compatible avec le fait d'avoir eu plusieurs enfants. De plus, l'affirmation de sa virginité perpétuelle — qui apparaît pour la première fois en 374 — a été faite dans des déclarations solennelles, lors de plusieurs conciles à partir du VIe siècle, ce qui lui confère une très haute autorité.

Dans son épître aux Galates (1, 19), Paul4 appelle Jacques « le frère du Seigneur ». Dans la première épître aux Corinthiens (9, 4-5), il mentionne d'autres frères du Seigneur qui ont le droit d'emmener leur femme pendant leur mission apostolique. Il apparaît clairement dans la formulation de Paul qui compare ses droits avec « les autres apôtres, et les frères du Seigneur et Céphas (c'est-à-dire l'apôtre Pierre) » qu'il n'attribue le qualificatif de frère du Seigneur qu'à quelques individus spécifiques. Il ne s'agit absolument pas d'un synonyme de disciple. Pierre-Antoine Bernheim fait remarquer que de plus Paul ne qualifie jamais Pierre, Jean de frère du Seigneur6.

Tous les évangiles qu'ils soient canoniques ou apocryphes font aussi référence aux frères et parfois aussi aux sœurs de Jésus6. Les trois évangiles synoptiques donnent une liste des frères de Jésus: « Jacques, Joseph (parfois appelé du diminutif Joset), Jude et Simon » dans lesquelles Jacques est toujours cité en premier. Ils mentionnent aussi à plusieurs reprises que Marie était accompagnée des frères de Jésus. Outre la liste de frères, les évangiles synoptiques mentionnent les frères (et sœurs) de Jésus à l'occasion de deux épisodes6. Dans chacun des deux, ses frères sont associés à Marie, la mère de Jésus6. Ils apparaissent aussi à deux reprises dans l'évangile attribué à Jean. Dans une des deux mentions, ils sont associés à la mère de Jésus8. Dans les Actes des Apôtres (1, 14), Marie et les frères de Jésus sont « assidus à la prière » avec les autres disciples juste après la résurrection8.

Les évangiles et les écrits pauliniens usent toujours du mot grec adelphos, « frère », et non anepsios, « cousin ».

Hégésippe indique que « le frère du Seigneur, Jacques reçut l'Église avec les apôtres ». Les nombreuses listes ecclésiastiques mentionnent en général que Jacques est le frère du Seigneur10. Cyrille de Jérusalem dans une de ses catéchèses au Ve siècle déclare encore: « [Jésus] est apparu à Jacques son propre frère (τω εαυτου μεν αδελπηω) et le premier évêque de cette paroisse. »

« Il apparaît clairement que le mot « frère » ne peut avoir le sens figuré de compagnon ou de coreligionnaire puisque, dans certains passages, les frères de Jésus sont explicitement opposés à ses disciples, c'est-à-dire à sa famille spirituelle. » Les Constitutions apostoliques (VIII, 35, 1) parlent même de « frère du Christ selon la chair. » « En second lieu, dans la plupart des références provenant des Évangiles et des Actes des Apôtres (8/9), les frères de Jésus sont associés avec Marie, sa mère. »

« La très grande majorité des exégètes et des historiens estiment que Jacques était le fils de Joseph avec Marie. »

Toutefois, pour les Églises orientales, ceux qui sont appelés des frères sont en fait issus d'un premier mariage de Joseph : cette tradition figure dans le Protévangile de Jacques. Dans le christianisme occidental, à la suite de la proposition de Jérôme de Stridon au IVe siècle, les frères de Jésus Joset, Jude, Simon sont des cousins germains de Jésus, fils d'une sœur de Marie appelée Marie Jacobé et mariée avec Clopas. Il en est de même de « Jacques le frère du Seigneur » qui est donc identifié à Jacques le Mineur : une identification rejetée par les historiens et par les Églises orientales qui fêtent les deux personnages séparémen.

Des personnages embarrassants

L'image et le prestige de Jacques le Juste et des autres frères de Jésus ont, « dans une large mesure, suivi les vicissitudes du judéo-christianisme. » Dans les Homélies clémentines, Pierre reconnaît la suprématie de Jacques qu'il appelle « le seigneur et évêque de la sainte Église ». Il conclut une lettre contenant ses recommandations par la phrase : « Je viens de te signaler clairement ce qui m'a paru bon : pour moi, mon seigneur, prends, comme il convient, les mesures que tu jugeras opportunes ». Il proclame que tout enseignement devra être approuvé par Jacques et que « tout apôtre, docteur ou prophète » doit auparavant soumettre « exactement sa prédication à Jacques, le frère de mon Seigneur ». Jacques a aussi été l'objet d'une grande vénération dans certaines communautés gnostiques.

« Mais pour les maîtres à penser de la Grande Église, Jacques devint une source d'embarras, une sorte d'anomalie dans l'histoire de l'Église telle qu'ils souhaitaient la reconstituer. » D'abord, Jacques était appelé partout le frère du Seigneur alors que Jésus n'était plus supposé avoir eu de frères.

Ensuite, le rôle de Jacques dans l'Église primitive remettait en cause le schéma selon lequel c'est à Pierre que Jésus a transmis la responsabilité de l'Église et contredit aussi la primauté que la Grande église lui accorde. Défendre la primauté de Jacques « ne pouvait que déplaire à l'Église de Rome» qui justifiait sa prééminence sur les autres églises « par celle de Pierre, son fondateur présumé. » Arnold Ehrhardt a montré que cela a eu lieu dès la deuxième partie du IIe siècle, comme en témoigne l’œuvre d'Irénée de Lyon qui écarte les traditions sur la primauté de Jacques, transmise notamment par Hégésippe.

En dernier lieu, Jacques et ses frères partisans du maintien de l'observance des règles de la Loi (la Torah) et de la séparation entre chrétiens d'origine juive et pagano-chrétiens, « ne pouvait guère plaire à une Église d'origine surtout païenne et détachée de la Loi. »

Pour Pierre-Antoine Bernheim, « l'ingénieux Jérôme trouva une solution qui régla le « problème Jacques » pendant plus de quinze siècles. » Il supposa que Jacques et ses frères n'étaient que des cousins germains de Jésus et il identifia Jacques le Juste avec Jacques le Mineur dont on ne sait à peu près rien. Il résolut ainsi non seulement le problème de Jacques, mais aussi celui de ses frères Jude et Simon le Zélote qui eux aussi devinrent des fils de Clopas, souvent appelé Alphée, faisant naître ainsi une confusion entre les différents personnages qui n'est toujours pas définitivement réglée à ce jour.

Pour Robert Eisenman, c'est parce que les frères de Jésus étaient des Zélotes qu'ils ont été occultés. En effet, dans les traditions des Églises orientales, l'apôtre Simon le Zélote est le frère de Jésus appelé Simon et l'auteur de l'épître de Jude — lui aussi surnommé Jude (ou Judas) le Zélote dans plusieurs sources chrétiennes — est le frère de Jésus appelé Jude, ainsi que l'apôtre du même nom. La majorité des historiens estiment que si Ananius a décidé de supprimer Jacques, c'est parce qu'il pensait qu'il était alors sous l'influence des Zélotes.

3 thèses s'opposent :

protestant

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orthodoxe

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catholique

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source : wikipédia

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