Des scientifiques vont frapper à la porte d'un univers parallèle

Et si la physicienne américaine Leah Broussard faisait la plus grande découverte du siècle ? Avec une équipe de chercheurs du Oak Ridge National Laboratory, au Tennessee, elle travaille sur une expérience qui pourrait révolutionner la physique. Elle est fondée sur un mystère mis en évidence au début des années 90 lors d’expériences destinées à étudier la décomposition des neutrons, présents dans les noyaux des atomes, en protons. Il s’est avéré que certains neutrons, 1% environ, mettaient dix secondes de plus à se décomposer que leurs «congénères». Pourquoi ?

Elle va tenter l’impossible. La physicienne américaine Leah Broussah espère démontrer l’existence d’un univers parallèle au nôtre.

C’est ce qu’a rapporté le média ABC News, le 1er juillet. Une équipe de chercheurs de l’Est du Tennessee a en effet fabriqué un appareil qui permettra de procéder à l’expérience en déterminant le comportement de neutrons dans un contexte particulier. Si cette hypothèse, présente dans de nombreuses fictions, semble inconcevable, elle n’est en réalité pas si loufoque qu’on peut l’imaginer.

UNE AUTRE DIMENSION PAR LAQUELLE TRANSITERAIT 1% DES NEUTRONS
En effet, comme l’écrit le média Ulyces, des expériences scientifiques, mises en place par le passé, ont montré que les comportements des neutrons pouvaient varier selon le contexte. «Dans un réacteur nucléaire, ils mettaient 9 secondes de plus à se transformer en protons, au moment où ils étaient retirés du noyau d’un atome», explique le site d’information. Or ces irrégularités détectées entrouvrent la voie à plusieurs hypothèses, dont celle de l’existence d’une autre dimension par laquelle transiterait 1% des neutrons pendant des sortes de «sauts quantiques».


«JE M’ATTENDS À NE RIEN DÉTECTER»
Pour mener l’expérience, Leah Broussard va projeter un faisceau de neutrons sur un mur imperméable. La présence de neutrons sera ensuite mesurée de l’autre côté. Si leur présence est détectée, cela pourrait signifier, selon l’hypothèse de la physicienne, que ceux-là sont passés par un univers parallèle dans lequel ce mur n’existe pas. Les protons, en revanche, existeraient bel et bien dans ce monde «miroir».

L'auteure de l'expérience, elle-même, ne semble pas trop croire en cet incroyable résultat. «Je m’attends à ne rien détecter», a-t-elle ainsi indiqué au média ABCNews, ajoutant tout de même qu'un résultat positif «changerait tout».

Le portail est prêt !

Nous pour­rions alors fran­che­ment consi­dé­rer l’exis­tence d’un univers paral­lèle. Cela explique­rait du reste le manque d’iso­tope Lithium 7 dans notre univers : selon les physi­cien·nes, la quan­tité actuelle ne corres­pond pas à celle née du Big Bang. La décou­verte éluci­de­rait aussi le mystère des rayons cosmiques origi­naires d’autres galaxies, que nous détec­tons alors qu’ils sont trop puis­sants pour avoir fait ce voya­ge…

On croise les doigts pour avoir l’oc­ca­sion de dire que Stephen Hawking avait raison depuis le départ.



Source : The Inde­pendent
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