Trésor de La Buse[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Portrait d'Olivier Levasseur, dit La Buse.
Le trésor de La Buse est le trésor qu'aurait caché le pirate français Olivier Levasseur, dit La Buse, dans une ou plusieurs îles du sud-ouest de l'océan Indien, en particulier aux Seychelles, à Madagascar ou à La Réunion.
Le cryptogramme appelé cryptogramme de La Buse permettrait de le localiser.
Olivier Levasseur plus connu sous le nom de "La Buse", surnommé ainsi en raison de sa rapidité à fondre sur sa proie est un authentique pirate.
Son trésor est un butin en perles, diamants, or et vaisselles d'argent, un vrai pirate pendu haut et court, des messages codés, des grottes et une île mystérieuse, des plans ou foisonnent des cachettes !
La Buse écuma l'océan Indien au début du 18ème siècle. Il aurait caché un trésor estimé à 4,5 milliards d'euros quelque part à La Réunion. Aujourd'hui encore, des chercheurs et des scientifiques se lancent à la recherche de ce trésor précieusement conservé depuis plus de 280 ans.
L'histoire du fameux trésor de La Buse fait sa première apparition à la fin du 19ème avec Charles de la Roncière, conservateur de la Bibliothèque nationale, auquel une dame des Seychelles apporte un cryptogramme trouvé dans les papiers de sa famille. De la Roncière écrit un livre à partir de ce document : "Le flibustier mystérieux", qui paraît au début du 20ème siècle. Il remet La Buse au goût du jour alors qu'il était oublié dans l'Histoire réunionnaise. Ce livre va s'arracher, son contenu étant pris pour argent comptant. Sauf, "qu'aucune source fiable ne corrobore cette histoire infondée, reprise stricto sensu par Bibique (chercheur de trésors de La Réunion) dans les années 1980, ainsi que par la littérature locale, à la même époque.
Le 7 juillet 1730, La Buse était condamné à mort à 17h.
Quand il monta sur l'échafaud pour expier ses crimes de pirate, Olivier Levasseur, dit La Buse, lança dans la foule un cryptogramme et s'écria :
- "Mes trésors à qui saura comprendre !"
Voici donc La Buse pendu, le cryptogramme lancé dans la foule, et le trésor caché offert aux plus malins.
Qui ramassa le message secret ?
Nul ne saurait le dire, mais depuis plus de deux siècles, l'océan Indien, des îles Seychelles à la pointe de Madagascar, est le centre de recherches incessantes et foisonne de documents à clés, de rébus et de signes gravés qui tous, selon la tradition, se rapportent aux prodigieux trésors de La Buse.
La chasse au trésorLa chasse au trésor commence vers 1923 sur l'île de Mahé au sud des Seychelles, dans un terrain au bord de la mer appartenant à une certaine Madame Savy. Cette dame découvrit un jour des pierres sculptées sur le bord de la mer, et en inspectant les alentours elle dénicha d’autres rochers taillés de main d’homme.
Sur ces sculptures on pouvait distinguer des messages en langage sibyllin à moitié effacés par l’usure du temps. On distinguait des représentions d’animaux : chiens, serpents, tortues, chevaux et des formes d’objet ainsi que des être humains : une urne, des cœurs, une figure de jeune femme, une tête d’homme et un œil monstrueusement ouvert.
On avança alors l’hypothèse suivante : ces sculptures rupestres pouvaient se rattacher aux écritures idéographiques, indonésiennes et pascuanes, où l’on retrouve fréquemment le serpent et la tortue. Mais pour le reste un point d’interrogation subsistait.
Pour en savoir plus on effectua alors des fouilles et on découvrit près de l’œil deux cercueils contenant des restes humains en qui l’on identifia des pirates par l’anneau d’or de leur oreille gauche.
Les idées se joignant les unes aux autres, on en vint à l’hypothèse d’un trésor. Mis au courant de cette découverte, un notaire de l’île se présenta à Madame Savy en lui déclarant qu’il avait en sa possession des documents concernant un trésor enfoui dans une île de l’océan Indien et il était certain que la localisation du trésor ne soit possible qu’en confrontant les documents qu’il possédait et les signes figurant sur les sculptures.
Malheureusement, ce problème était bien plus difficile à résoudre que ce que le notaire avait cru.
Ses archives étaient composées d’un cryptogramme dont le déchiffrement (pensait-on) ne pouvait s’effectuer qu’à partir des Clavicules de Salomon (en fait, il s'agit d 'un simple chiffrage par substitution mono-alphabétique), de deux lettres autographes, d’un testament et de documents rédigés en rébus ou du moins en écriture initiatique qui pouvait être mis en relation avec le symbolisme maçonnique.
Ces documents affirmaient explicitement l’existence d’un trésor (voire de plusieurs) localisé sur une île dans l’Océan Indien. Cependant le nom de cette île aux trésors semble n'être mentionné nulle part sur le cryptogramme. Tout ceci laissait libre cours aux spéculations les plus hasardeuses.
La preuve d’un lien logique entre les différents documents du notaire n’était pas pleinement évidente. Malgré cela, la tradition rattacha le fabuleux trésor de la Buse à celui de Nagéon de L’Estang dit « Le Butin » en émettant l’hypothèse que les deux trésors ne formaient peut être qu’un, par voie de succession et de vol, ou bien, le testament de Nageon de L'estang ne serait qu'une tentative de déchiffrement du fameux cryptogramme dit "de la buse".. Sur le testament de Nagéon de l'Estang en revanche, il mentionne "île de France", est-ce Maurice? ou Madagascar? anciennement appelé France orientale.
L'étrange Cryptogramme de La BuseLa traduction du cryptogramme laisse perplexe, puisqu'elle n'a aucun sens apparent.
Si l'on essaye de déchiffrer ce texte, on peut lire :
"Prenez une paire de pijon, virez
les 2 coeurs...tête de cheval... une kort
fil winshient écu prenez une cuillière
de mielle... outre vous en faites une ongat
mettez sur le passage de la...
...Prenez 2 liv cassé sur le chemin
Il faut... toit à moitié couvé
pour empêcher une femme... vous n'avez
qu'à vous serrer la... pour veni
... épingle ...juillet...
.. faire piter un chien turc un
... de la mer... bien sécher et sur
... qu'une femme qui
veut se faire d'un...
dans... dormir un homme
... faut en rendre...
qu'un diffur..."
On peut voir ci-dessus à droite l'alphabet des templiers utilisé par La Buse.
Ou bien la traduction est mauvaise, et alors on ne comprendrait pas qu'elle puisse faire apparaître des mots en français... ou bien il y fait lire ce cryptogramme à un autre niveau. Les pirates n'avaient pas besoin de littérature pour retrouver leurs trésors, tout au plus de quelques coordonnées.
C'est bien cela qu'il fallait chercher et un Réunionnais a été tout près de les trouver. Bibique, de son vrai nom Joseph Guy Germain Tipveau, en 1994, a apporté un nouvel indice dans cette quête de sens. Il s'est rendu compte qu'il y avait un lien entre le parchemin du pirate et la pierre exposée dans le hall de la mairie de la Possession. Cette pierre fut découverte dans la Ravine à malheur, sur le chemin Crémont - rebaptisé chemin des Anglais. Et Bibique d'écrire alors :
" Quelque chose d'insolite m'a frappé : comment se fait-il que dans le cryptogramme de La Buse, on trouve seulement trois "A" pointus
alors que tous les autres sont carrés ?"
Il compare et se convainc que les "A" du texte sont de la même facture que ceux de la pierre. Sur la pierre, les "A" forment un triangle. Et Bibique, en grand amateur de trigonométrie, est alors convaincu qu'il suffit de tracer une bissectrice judicieuse pour trouver l'emplacement du trésor. Sauf qu'il faut d'abord retrouver l'emplacement originel de la pierre !
Plus d'un aventurier s'est cassé les dents à cette quête au trésor. Bibique (qui s'est suicidé à la 22 long rifle le 31 mars 1995) en est un cas particulièrement bien connu puisqu'il a passé 30 ans a faire des fouilles, mais il y en a eu d'autres. On a vu la difficulté de retrouver les signes cabalistiques que les pirates plaçaient sur les routes de leurs trésors. L'érosion, les cyclones, l'urbanisation ont radicalement changé les repères.
Pour trouver un trésor aujourd'hui, il faudrait s'en remettre davantage à la chance qu'à un parchemin. Mais le rêve n'est pas mort pour autant.
Il existe une soi-disant tombe de La Buse au cimetière marin de St Paul.
Il s'agit d'une tombe symbolique, La Buse n'y est pas enterré car ce cimetière a été créé en 1788, soit 58 ans après la mort du pirate.
De plus, au dos de la dalle tombale, il y a des mots écris en hommage à une esclave libérée.
Et historiquement, les suicidés ou condamné à mort ne pouvaient pas être enterrés à l’intérieur du cimetière. Le corps de La Buse a été exposé 24 heures sur le bord de mer puis simplement jeté à la fosse commune.
Sources: Wikipédia et [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]