Mais ou est donc passé Edouard V ?

mais ou est donc passé Edouard V ?



Rappel historique
source : wikipédia

Édouard V, né le 2 novembre 1470 à Westminster et mort probablement en septembre 1483 à Londres, est roi d'Angleterre pendant deux mois seulement en 1483. Avant de régner, il est comte de March et de Pembroke, duc de Cornouailles et prince de Galles.
Fils du roi Édouard IV et d'Élisabeth Woodville, il a pour frère Richard de Shrewsbury et pour sœur Élisabeth d'York, épouse du roi Henri VII Tudor.
Son court règne est dominé par l’influence de son oncle Richard, duc de Gloucester, qui lui succède sous le nom de Richard III. Édouard disparaît, ainsi que son jeune frère Richard, après avoir été enfermé (prétendument pour sa sécurité) à la Tour de Londres. On a accusé Richard III d’avoir ordonné leurs meurtres, sans que les contemporains ou les historiens ne puissent déterminer ce qui leur est arrivé.

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Enfance

Édouard naît dans le sanctuaire de l’abbaye de Westminster, sanctuaire où sa mère a trouvé refuge pour échapper aux Lancastre qui viennent d'évincer du pouvoir son père, le roi Édouard IV d'Angleterre, pendant la guerre des Deux-Roses. En juin 1471, après la restauration de son père sur le trône, il est fait prince de Galles et assiste désormais au côté de ses parents aux cérémonies officielles.
Édouard IV conclut une alliance en 1480 avec le duc de Bretagne François II, et tous deux décident de fiancer leurs héritiers, Édouard (10 ans) et Anne (4 ans), promettant de les marier quand ils auraient atteint leur majorité. La Bretagne aurait été l’apanage de leur deuxième né, le premier ayant été prince de Galles. Ces projets s’évanouissent avec la disparition d'Édouard V.

Règne

Son père, voulant qu'Édouard apprenne l'art de régner, l'envoie dans la petite ville de Ludlow, près du Pays de Galles. Le prince s'y trouve quand il apprend la mort soudaine du roi. Il hérite du trône le 9 avril 1483, à 12 ans, mais il n'apprend la nouvelle de son avènement que le 14 avril. Son oncle paternel Richard de Gloucester est nommé Lord Protecteur jusqu'à son couronnement qui est prévu pour le 4 mai. Accompagné de son oncle maternel Anthony Woodville, de son demi-frère Richard Grey et du chambellan Thomas Vaughan, Édouard se dirige vers Londres. Le 29 avril, ils sont rejoints par Gloucester, qui fait arrêter Woodville, Grey et Vaughan le lendemain. Gloucester et le duc de Buckingham Henry Stafford escorte Édouard jusqu'à Londres ; Richard est nommé Lord Protecteur le 8 ou le 10 mai, tandis que le couronnement de son neveu est prévu le 25 juin. Pendant ce temps, la mère d'Édouard se réfugie à nouveau à Westminster, avec ses autres enfants. Pour sa propre sécurité, Édouard est installé à la Tour de Londres le 19 mai. Après négociation entre son oncle et sa mère, son frère Richard de Shrewsbury l'y rejoint le 16 juin. Gloucester repousse par la suite la date du couronnement.

L'évêque de Bath et Wells, Robert Stillington, affirme le 22 juin qu'Édouard IV a précédemment contracté une promesse de mariage secrète avec Éléonore Talbot en 1461, avant de convoler trois ans plus tard en 1464, cette fois-ci en justes noces, avec Élisabeth Woodville. Or, au moment du mariage, Éléonore est encore vivante. Le conseil de régence conclut à un cas de bigamie, invalidant le second mariage et la légitimité de tous les enfants nés de celui-ci. Édouard V et Shrewsbury sont donc déclarés illégitimes et révoqués de la succession au trône le 25 juin 1483. Gloucester s'empare le lendemain du pouvoir sous le nom de Richard III.

Emprisonnement

Les jeunes princes Édouard et Richard n’apparaissent plus en public après avoir été emmenés à la Tour et déchus de leurs légitimité. Leur destin reste un des grands mystères de l’histoire, et de nombreux livres ont été écrits sur le sujet. La thèse la plus probable est qu’ils ont été assassinés ; les principaux bénéficiaires de leur disparition sont leur oncle, le roi Richard, et Henri Tudor, prétendant lancastrien qui monte sur le trône sous le nom d'Henri VII en 1485, après avoir battu Richard et rallié la famille des disparus.
Un manuscrit rédigé en 1483 par l'ecclésiastique italien Dominique Mancini, qui a assisté à sa prise de pouvoir controversée, décrit les conditions du renversement et de l'emprisonnement du jeune roi : en juin 1483, 6 000 des hommes en armes du futur Richard III tiennent Londres, la capitale. L'oncle du roi fait éliminer William Hastings, un ami loyal, fidèle parmi les fidèles de la Maison d'York car il sait qu'il n'acceptera jamais la destitution du jeune Edouard V. Il va donc l'éliminer en le convoquant avec d'autres à la Tour de Londres. Le sort du jeune Édouard V et de son petit frère Richard de Shrewsbury, tous deux enfermés à la Tour de Londres est scellé. « Une fois Hastings éliminé, tout le personnel qui était au service du roi eut l’interdiction de le voir », explique Dominique Mancini. « Lui et son frère s’étaient retirés dans les appartements les plus reculés de la Tour, et jour après jour, on les vit de moins en moins derrière les fenêtres et les barreaux, jusqu’à ce qu’on ne les vit plus. Le médecin Argentine, l’une des dernières personnes dont le roi appréciait les services, rapporta que le jeune roi, telle une victime prête au sacrifice, rechercha l’expiation de ses pêchés par des confessions quotidiennes et la pénitence, parce qu’il croyait que la mort le regardait en face. J’ai vu beaucoup d’hommes éclater en sanglots et en lamentations à l’évocation de son nom après sa mise à l’écart. Il y avait des soupçons qu’il avait été éliminé. Toutefois s’il a bien été éliminé, je n’ai pas encore découvert de quelle façon il l’a été.

Postérité

En 1502, un chevalier anglais du nom de James Tyrrell, fidèle lieutenant de Richard III, confessa les avoir étouffés sous des matelas. Mais ses aveux, obtenus sous la torture, sont sujets à caution pour les historiens.
Si les princes ont été tués, le secret a été bien gardé ; à l’inverse, on n’a aucune preuve de leur survie ou de leur exil du pays

En 1674, des ouvriers qui travaillent à la Tour de Londres trouvent une boîte qui contient deux petits squelettes humains. Ils les jettent aux ordures, mais quelques jours ou quelques semaines après, quelqu’un s'avise qu'il peut s'agir des restes des princes, aussi les rassemble-t-on dans une urne, enterrée à Westminster sur l’ordre de Charles II.

rappel historique
source : wikipédia

Les princes de la Tour est une expression qui désigne le jeune roi d'Angleterre, Édouard V, et son frère, Richard de Shrewsbury, duc d'York, tous deux fils du roi Édouard IV d'Angleterre et d'Élisabeth Woodville, et héritiers du trône d'Angleterre. Ils sont enfermés dans la tour de Londres par leur oncle, le futur roi Richard III, et disparaissent ensuite, probablement assassinés

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l'affaire des princes de la tour

En avril 1483, à la mort du père des Princes, Édouard IV de la maison d'York, les partisans de celle-ci se divisent entre ceux qui soutiennent la reine Élisabeth Woodville et sa famille, et ceux qui appuient leur oncle Richard de Gloucester, Lord Protecteur du royaume et présidant le conseil de régence durant la minorité d'Édouard V. Les Woodville, qui sont passés durant la guerre des Deux-Roses de la maison de Lancastre à celle d'York, ont fortement étendu leur influence à la Cour par la position de la reine, et les différents mariages et nominations qu'elle a suscité.

Lorsque le jeune roi revient à Londres pour être couronné, ses précepteurs Woodville sont arrêtés par l'un des soutiens de Gloucester, le duc de Buckingham. Édouard V lui-même, devant être couronné fin juin 1483, est installé dans la résidence royale de la Tour de Londres, « pour sa propre protection ». Sa mère, de son côté, se réfugie au sanctuaire de l'abbaye de Westminster avec tous ses autres enfants. Après négociation entre le Lord Protecteur et la reine, Richard de Shrewsbury rejoint le 16 juin son frère à la Tour. Le 22 juin, devant le Parlement, Richard de Gloucester produit un témoin, l'évêque de Bath et Wells, affirmant avoir célébré la cérémonie de promesse de mariage entre Édouard IV et Éléonore Talbot, engagement pris avant le mariage effectif d'Édouard avec Élisabeth. Le Parlement juge que la seconde cérémonie est invalide, et que les enfants nés de ce mariage ne peuvent prétendre à la couronne d'Angleterre. Le 26 juin, Richard accepte le trône, qu'il occupera sous le nom de Richard III. Les Princes ne sortiront plus de la Tour.
En 1502, un chevalier anglais du nom de James Tyrrell, fidèle lieutenant de Richard III, confessa les avoir étouffés sous des matelas. Mais ses aveux, obtenus sous la torture, sont sujets à caution pour les historiens. Le mystère qui entoure le probable assassinat des deux princes a donné lieu à de nombreuses légendes survivantistes, plusieurs personnes revendiquant être un des princes ayant pu s'échapper de la tour (Perkin Warbeck, Lambert Simnel).

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Postérité
On ne peut savoir ce qu'il est advenu des enfants avant 1674. À cette date, alors que la tour de Londres est rénovée, une caisse, contenant les dépouilles de deux jeunes garçons, est retrouvée en son sein. Elle est jetée par les ouvriers aux ordures, puis, une personne s'avisant de l'identité possible des deux morts, est récupérée. Bien que des doutes subsistent quant à l'identité de ces enfants, Charles II d'Angleterre ordonne de les enterrer dans l'abbaye de Westminster.
En 1933, des travaux sont réalisés par Lawrence Tanner, archiviste de l'abbaye de Westminster, pour lever le doute sur ce mystère, cependant les recherches n'aboutissent à aucun résultat probant : aucune analyse par les experts ne permet d'établir avec certitude l'âge, ou même le sexe, des corps.




période contemporaine
En 1933, les os sont examinés puis replacés dans leur tombe sous l’abbaye. Les experts ne s’accordent pas sur l’âge que les enfants pouvaient avoir, ni si c’étaient des garçons ou des filles. Il apparaît en effet qu'un des squelettes est plus gros que l’autre, et beaucoup d’os manquent, y compris une partie de la mâchoire du plus petit et les dents du plus grand. L’Église d'Angleterre refuse encore aujourd'hui les analyses ADN.

Il y a de nombreuses affaires historiques ou le mystère plane. Celle D'Edouard V en est une. Or, les princes de la tour de Londres n 'ont jamais été "retrouvés morts", ils ont simplement disparu de l'Histoire, mais en aucun cas cela veut dire qu'ils aient été tués. Ayant été déclarés illégitimes du fait de la bigamie de leur père, leur existence ne menacait en rien le Roi Richard III et on se demande alors pourquoi il les aurait fait tuer ?

Au 17ème siècle, deux petits squelettes ont été retrouvés dans une malle mais si la preuve n'a pas été faite de l'identité des enfants royaux, étant donnés que la couronne d'Angleterre refuse toujours les tests ADN. Dans ses conditions, si quelqu'un a interet a ce qu'ils disparaissent, ils ont pu tres bien avoir été simplement enlevés, déguisés et vendus ou envoyés en exil dans un autre pays, comme l'était de nombreux enfants a cette époque.
Edouard et richard peuvent donc avoir vécu longtemps ailleurs dans une vie modeste de gens du peuple...

Personnellement se serait mon point de vue. Richard III etait tyranique et cruel mais je n'arrive pas a imaginer qu'il est fait tuer ses deux neveux. Mais bien évidement, je vous laisse juge.


article compilé et rédigé par Chantara
11 novembre 2017

Ceux ci dit, si je me réfère à l'une des dernières regressions d'Okcoral
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voici ce qu'elle a vu :

"...en cours de rédaction pour Okcoral ..."


Néanmoins, je conçois qu'une régression n'est pas une preuve. Mais une fois en avoir pris connaissance, elle a le mérite d'ouvrir la porte à d'autres possibilités que l'assassinat d'Edouard V et de Richard de Shrewburry.

Intéressant ! Non ?

oui tres.
merci beaucoup pour ce partage de notre histoire de France

complément d'enquete

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En avril 1483 le roi Edouard IV d’Angleterre décède, fort impopulaire. Le premier roi de la dynastie d’York, qui devait son trône à l’assassinat d’Henri VI de Lancastre, laissait derrière lui deux fils, âgés respectivement de treize et onze ans : Edouard V d’Angleterre et Richard de Schrewsbury.
Au mois de juin, l’éveque Robert Stillington, un fidèle de Richard de Gloucester, démontre qu’au moment d’épouser Elisabeth Woodville, Edouard IV était déjà marié à une certaine Eleanor Butler. Concluant à un cas de bigamie, Gloucester saisit ce prétexte pour déclarer illégitime les enfants de son frère, et se proclamer roi d’Angleterre sous le nom de Richard III. Dans un meme temps, il convainc Elisabeth Woodville de laisser son fils cadet, Richard, rejoindre le jeune Edouard à la Tour de Londres.

cela c'est dit plus haut, mais....

Jusqu’au mois de septembre 1483, plusieurs récits confirment la présence des princes à la Tour. Le dernier à les avoir vu semble etre un certain Argentine, médecin d’Edouard V, qui décrit les deux garçons comme dans un état de « mélancolie ». Puis à partir de septembre, plus aucun rapport ne mentionne la présence des princes, qui semblent avoir disparu corps et bien. Très vite la rumeur se répand que Richard III aurait commandité l’assassinat de se neveux, d’autant plus que ses nombreux adversaires, aux premiers rangs desquels se trouvent Henri Tudor, mènent une active campagne de propagande pour discréditer ce souverain autoritaire. Deux ans plus tard, à la bataille de Bosworth, Richard III perd la vie et Henri Tudor devient le roi Henri VII d’Angleterre. Pour conforter sa position, il épouse Elisabeth d’York, sœur aînée des princes disparus

et

Mais le premier roi de la dynastie Tudor, Henri VII, aurait pu lui aussi avoir intérêt à faire disparaître les deux jeunes princes. Après sa victoire face à Richard III, il épousa Elisabeth d’York pour réconcilier les deux maisons ennemies et conforter ses droits au trône. Cependant, les droits d’Elisabeth n’étaient valables qu’en admettant que ses frères soient morts. De plus il est curieux de noter qu’au lendemain de Bosworth, le vainqueur accusa Richard III d’ »innombrables crimes », mais omit de mentionner les deux princes. Henri VII aurait-il fait assassiner ses jeunes beaux-frères pour s’assurer le trône ? Cela suppose que ces derniers étaient encore vivants en 1485 ; si tel est le cas, pourquoi Richard III ne les présenta-t-il pas en public lorsque la rumeur se répandit qu’il les avait fait assassiner ?

et bien sur

Depuis récemment, un troisième suspect attire l’attention des historiens : Henri Stafford, deuxième duc de Buckingham. Premier lieutenant de Richard III, il joue un rôle clé dans l’accession de son maître au pouvoir . Dans sa recherche effrénée du pouvoir, l’intrigant aurait-il voulu éliminer les petits princes, qui tôt ou tard auraient représenté un obstacle ? Il faut savoir que Buckingham descendait de Thomas de Woodstock, dernier fils d’Edouard III, et possédait par conséquent des droits, certes éloignés, sur le trône d’Angleterre. Dans les années 80, une recherche dans le Collège des Armes de Londres permit la mise au jour d’un ancien manuscrit révélant que une fois « remis au duc de Buckingham » par leur oncle Richard III, les princes furent « conduis à la mort par ce dernier ». Mais Buckingham aurait-il agi seul, préparant sa montée sur le trône, ou sous les ordres de Richard, qui cherchait à conforter sa position ? Aujourd’hui, nul ne peut l’affirmer, et le mystère sur le destin des Enfants d’Edouard reste entier…